Arnaud Montebourg, bouillonnant ministre adepte du coup d’éclat <!-- --> | Atlantico.fr
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Arnaud Montebourg, ministre de l'Economie
Arnaud Montebourg, ministre de l'Economie
©Reuters

Liberté de parole

Le ministre de l’Economie, sur la sellette depuis ses critiques du week-end précédent contre la politique de Hollande, les multiplie depuis son arrivée à Bercy.

Il est un tribun hors-pair, tout autant qu’un bouillonnant ministre. François Hollande le sait et pour ces raisons, notamment, il préférait le garder à ses côtés. Il a plusieurs fois répété "Mieux vaut un Montebourg dedans que dehors", rappelle Louise Bodet, journaliste politique sur France info.

Mais ce lundi 25 août, les cartes ont été rebattues. Arnaud Montebourg, 3e homme de la primaire socialiste qui a toujours eu, et gardé, une liberté de ton depuis son arrivé au gouvernement, que ses collègues étaient loin de pouvoir avoir, semble être allé trop loin après un week-end de critiques contre la politique de François Hollande. Des critiques qui ont poussé Manuel Valls, le Premier ministre, a présenter la démission de son gouvernement.

LIRE AUSSI >> EN DIRECT. Manuel Valls a présenté lundi la démission de son gouvernement

Depuis sa nomination au gouvernement du Redressement productif, en mai 2012, puis à l’Economie, le 2 avril 2014, le ministre a multiplié les coups d’éclat

> Merkel = Bismarck

En 2011, Arnaud Montebourg compare la chancelière allemande Angela Merkel à l'autoritaire chancelier prussien Bismarck.

> Les "connards" de Bruxelles

En août 2013, le ministre du Redressement productif s’en prend vertement aux institutions européennes : "Bruxelles ? Des connards", explique-t-il dans M, Le Magazine du Monde. Le chantre du made in France, tout autant que de la démondialisation, fanfaronne et assure, hors micro, qu’il est “invirable !"

> "Mittal, il fait moins le malin"

Dans le même portrait que lui consacre le quotidien, Arnaud Montebourg se montre offensif, bagarreur même. Il se vante, encore, après ses bisbilles avec Lakshmi Mittal : "Mittal, je lui en ai mis une; depuis, il fait moins le malin"

> Ayrault, ce maire-ministre

Comme le rapporte lepoint.fr,  Arnaud Montebourg a, un jour, explosé devant l’ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avec qui il entretenait des rapports compliqués depuis l’affaire Florange. Il explose lorsque l’ancien maire de Nantes écarte l'idée d'une nationalisation des hauts-fourneaux en Lorraine et déclare : "Tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes."

A cette époque, Manuel Valls avait indiqué que, lui Premier ministre, il n'aurait "sans doute" pas gardé un tel ministre à son poste.

> Démission perpétuelle

La démission d’Arnaud Montebourg a plusieurs fois été évoquée depuis son arrivée à Bercy. Au plus fort de la crise de Florange, il l'a présentée à François Hollande, rapporte lemonde.fr. Rebellote à la veille du second tour des municipales, en 2014, en cas de reconduction de Jean-Marc Ayrault à Matignon.

Lu sur lepoint.fr

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