Arnaud Montebourg annonce la "renaissance" d'une compagnie nationale des mines<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Arnaud Montebourg annonce la "renaissance" d'une compagnie nationale des mines
©Reuters

Hey ho, hey ho, on rentre du boulot

Cet organisme sera doté d'un budget de 200 à 400 millions d'euros et chargé d'explorer les sous-sol français et étrangers.

Arnaud Montebourg part au charbon. Le ministre du Redressement productif a confirmé vendredi dans un entretien au Parisien la "renaissance" d'une "Compagnie nationale des mines de France" (CMF). Cet organisme sera chargé d'"exploiter d'abord notre sous-sol - tout en respectant les aspirations environnementales de nos concitoyens", a-t-il expliqué"Elle accompagnera aussi l'exploitation du sous-sol de nos territoires d'outre-mer [...] où nous disposons de réserves d'or considérables et où sévit un orpaillage sauvage. Là-bas c'est la loi de la jungle dans le secteur minier", a-t-il assuré.

"Nous explorerons aussi le sous-sol d'autres pays. Les pays d'Afrique francophone, notamment, aimeraient travailler avec nous plutôt que d'avoir affaire à des multinationales étrangères", a ajouté Arnaud Montebourg, précisant que la nouvelle compagnie publique aura aussi "vocation à travailler en Asie centrale et en Amérique du sud". Pour créer cette nouvelle entreprise publique, "la France va fédérer l'agence des participations de l'Etat et le bureau des recherches géologiques minières (BRGM) qui ensemble vont investir entre 200 et 400 millions d'euros sur cinq à sept ans", a-t-il détaillé.

Selon Arnaud Montebourg, l'industrie minière n'appartient "absolument pas" au passé. "Nous recherchons du lithium par exemple, un métal fondamental pour les batteries des véhicules électriques. Idem pour le germanium, l'un des métaux clés dans la composition de la fibre optique [...] Avec notre nouvelle compagnie minière, nous protégeons nos intérêts nationaux !", a-t-il dit.

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !