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Arnaud Montebourg : "Nous irons casser de la vaisselle à Bruxelles!"
©Capture d'écran France 2

Grand oral

L'ancien ministre de l'Économie a répondu aux questions de Léa Salamé et David Pujadas dans "L'émission politique", jeudi soir sur France 2.

Interrogé sur la gestion de la crise migratoire, Arnaud Montebourg  a tout d'abord estimé que l'accueil des réfugiés était "nécessaire", appelant "aux bonnes volontés de ce pays". 

"Le gouvernement français a fait l'effort d'accueillir 30 000 personnes au titre de la répartition des migrants. J'estime que c'est un devoir, que nous ne fermions pas les yeux sur les difficultés de ces personnes", a-t-il estimé, prônant un accueil basé sur le "volontariat". 

"Nous sommes un pays meurtri, qui se tient droit, tous les Français l'ont au cœur (…) Mais je n'accepte pas les emportements d'opinions ou les gesticulations sur ce sujet", a ensuite déclaré l'ancien ministre sur la question du terrorisme. 

"J'ai été blessé de la tentative d'organiser la déchéance de nationalité pour les binationaux (…) Il faut éviter tout tentation de division, organiser l'union, l'union au sommet, il est nécessaire de trouver des solution de retour d'expérience droite/gauche". 

Le candidat à la primaire de la gauche propose ainsi de rétablir le service national civique et militaire pour les jeunes hommes. 

Interpellé par un pêcheur de Boulogne-sur-Mer, électeur du Front national, Arnaud Montebourg a ensuite évoqué l'Union Européenne : "Il va falloir aller casser un peu de vaisselle à Bruxelles. Ca suffit l'austérité!", a-t-il lancé, appelant à s'unir "avec tous ceux qui ont été étrillés par l'austérité  les italiens, les espagnols, les portugais, nous-même. Nous avons les moyens de bloquer la course à l'austérité".

Invité à commenter la situation des usines Alstom dans l'hexagone, l'ancien ministre estime que "dans une situation d'urgence comme à Belfort, il est naturel que l'Etat, en tant qu'actionnaire, et Alstom forment l'équipe de France du ferroviaire".

>>>> À lire aussi : Comment Arnaud Montebourg compte redonner un coup de fouet à sa campagne pour devenir le champion de la gauche en 2017

Vu sur France 2

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