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Arnaud Montebourg : "mon projet est aussi d'inspiration gaulliste, écologique, républicaine"
©Stephane Mahe / Reuters

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Le candidat à la primaire de gauche a donné une longue interview au Parisien.

La liste est donc fixée et ils seront 7 sur la ligne de départ. Arnaud Montebourg espère bien être le candidat de jonction de toutes les gauches, comme il l'explique au Parisien.

Son projet : "Mon projet se situe au cœur des différentes gauches, la gauche sociale, la gauche du travail — je suis favorable à l'abrogation de la loi El Khomri —, la gauche des valeurs, la défense des libertés publiques, de la laïcité" lance Arnaud Montebourg. "Je suis aussi favorable à la gauche entrepreneuriale. Un socialisme incarné de façon contemporaine tant par Dominique Strauss-Kahn que par Jean-Pierre Chevènement. J'ai dit que mon projet était socialiste, mais pas seulement. Il est aussi d'inspiration gaulliste, écologique, républicaine."

Son programme de santé : "Dire que les malades doivent être « responsables », comme le dit François Fillon, est humiliant pour nos compatriotes, comme s'ils étaient responsables de leur maladie ! Je propose donc une mutuelle à prix modéré, qu'organiserait la Sécurité sociale elle-même."

Ses différences avec les autres candidats : "Je ne connais ni le programme de Vincent Peillon, ni celui de Manuel Valls" explique-t-il. "Et je désapprouve au moins un point important du programme de Benoît Hamon, c'est la dépénalisation du cannabis."

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Ses arriérés de cotisations : "Je n'ai rien à me reprocher, le trésorier du PS a précisé que j'étais en règle sur ce plan-là" se défend-il. "C'est donc un procès en fausse dénonciation, déloyal et malhonnête."

Le 49-3 : Tout comme Manuel Valls, il estime que cet article est indispensable pour les questions budgétaires. "Je me réjouis que tout le monde converge désormais autour de l'idée que la gauche est incompatible avec l'autoritarisme. Supprimer le 49-3 dans ses propositions, c'est bien, le supprimer de ses propres pratiques, ce serait mieux."

L'Europe : "Ceux qui veulent réformer l'Europe, y compris au forceps comme moi, vont être accusés de vouloir perturber le jeu mondain européen" résume Arnaud Montebourg. "Mais les populations tapent à la porte et veulent faire entendre leur voix. Je veux donc construire un bloc réformateur radical contre le bloc conservateur qui existe dans tous les pays et dont M. Fillon fait partie."

Le retour au plein emploi : Comment y arriver ? "Des plans de relance" affirme le candidat. "Le refus de l'austérité qui a prolongé artificiellement la crise et enlisé les Etats, dont la France, par l'effet de traités stupides, obsolètes et archaïques." Il évoque ainsi un plan de relance de 30 milliards d'euros, sur les trois premières années du quinquennat. "10 milliards de baisses d'impôts pour les classes moyennes et populaires via la baisse de la CSG qui doit devenir progressive. Ensuite, 20 milliards seront consacrés à des dépenses de relance dans les infrastructures qui auront pour l'essentiel une portée écologique : la fibre, les réseaux, etc." Et pour financer ce plan, le candidat assume l'endettement. "Je prends 10 milliards de réduction du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) que je retire aux grands groupes qui n'en ont pas besoin. Concernant les 20 autres milliards, je propose de la dette mais quand on met 1 € dans l'économie, on en obtient 3."

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