Après sa défaite à la présidentielle, le parti Les Républicains espère jouer les arbitres à l'Assemblée

"C’est peut-être le scrutin le plus important de l’histoire du parti Les Républicains (LR). Après sa défaite cinglante à l’élection présidentielle, lors de laquelle sa candidate, Valérie Pécresse, a obtenu 4,78 % des voix et n’a donc pas réussi à se faire rembourser ses frais de campagne par l’Etat, la droite joue sa survie lors de ces législatives" analyse Le Monde.

"Pour continuer à exister et à avoir un certain poids sur l’échiquier politique français, LR se doit de garder un groupe important à l’Assemblée nationale".

"Au premier tour du scrutin législatif, LR et ses alliés, notamment l’UDI, ont réuni 11,30 % des suffrages (13,17 % en y agrégeant les candidats divers droite), limitant la casse". 

Mais Le Monde note que "dimanche 12 juin, la droite a aussi vu certaines de ses figures éliminées dès le premier tour (Julien Aubert dans le Vaucluse, Guillaume Larrivé dans l’Yonne)".

Après les législatives, face à Emmanuel Macron "Les Républicains « seront constructifs », a expliqué Christian Jacob, sur France 2 : « Nous voterons les textes qui iront dans le bon sens, nous nous opposerons durement quand ce ne sera pas le cas. » Comprendre : pas d’alliance de gouvernement. Ce que reprend très clairement Aurélien Pradié, numéro trois du parti, pour qui « tout pacte de gouvernement est inenvisageable ».