Après l'attentat à Charlie Hebdo, des imams réagissent : "il faut que la communauté musulmane se révolte"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Faits divers
Après l'attentat à Charlie Hebdo, des imams réagissent : "il faut que la communauté musulmane se révolte"
©

Trop c'est trop

Mohammed Moussaoui, président de l’Union des mosquées de France a expliqué ce mercredi qu'il "n’y a pas de mots assez durs et assez forts" pour condamner cet attentat.

C’est une communauté musulmane sous le choc qui découvre avec effroi les attentats perpétrés contre la rédaction de Charlie Hebdo ce mercredi matin. Interrogé par le journal La Croix à la sortie d’une rencontre avec le Pape, Tareq Oubrou, recteur de la mosquée de Bordeaux, s’insurge : “les musulmans sont traumatisés, ils en ont marre. Cette majorité silencieuse se voit prise en otage par des fêlés“. Ce dernier estime que "la communauté musulmane" doit "se révolter". Les mots sont les mêmes pour Mohammed Moussaoui, président de l’Union des mosquées de France également au Vatican ce mercredi : "il n’y a pas de mots assez durs et assez forts“ pour condamner ces actes." Mohammed Moussaoui estime que la religion "est instrumentalisée par des criminels".

Une vidéo d’un journaliste de l'agence Premières Lignes réalisée ce matin montre les auteurs de la fusillade commençant à tirer en criant "Allah Akbar" ("Dieu est grand"). D’après des sources policières relayées par la presse, les tireurs auraient également lancés : "nous avons vengé le Prophète". Une partie de la rédaction de l’hebdomadaire satyrique bénéficiait d’une protection policière depuis novembre 2011, date de la publication d’un numéro "Charia Hebdo" contenant des caricatures du prophète Mahomet, qui était pour l'occasion "rédacteur en chef" de l'hebdomadaire satyrique.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !