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Alstom : Bruxelles sort du silence et met en garde contre le protectionnisme
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Intérêt public

La Commission européenne met la France en garde après la publication d'un décret qui permet au gouvernement d'arbitrer la reprise partielle du groupe.

Bruxelles a mis Paris en garde, ce mercredi, contre toute tentation protectionniste après la publication d'un décret. Ce décret Montebourg permet notamment d'étendre à l'énergie et aux transports le mécanisme de protection des entreprises stratégiques contre les appétits étrangers. "L'objectif de protéger les intérêts essentiels  stratégiques dans chaque Etat membre est essentiel dès qu'il s'agit de sécurité", a dit le commissaire chargé du Marché intérieur, le Français Michel Barnier. "Mais on n'assurera pas une bonne protection de l'industrie européenne, son développement, avec du protectionnisme" a insisté le commissaire européen. La Commission européenne "devra vérifier si ces mesures entrent bien dans le champ de la défense légitime de l'intérêt public" a prévenu Michel Barnier.

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Le gouvernement français a brandi jeudi l'étendard du patriotisme économique en se dotant d'une nouvelle arme qui pourrait lui permettre de bloquer les visées étrangères sur Alstom, notamment celles de General Electric qui veut racheter le pôle énergie du fleuron industriel français. "Le choix que nous avons fait, avec le Premier ministre (Manuel Valls), est un choix de patriotisme économique", a déclaré le ministre français de l'Économie, Arnaud Montebourg, dans un entretien à paraître jeudi après-midi dans le journal Le Monde. "Ces mesures de protection des intérêts stratégiques de la France sont une reconquête de notre puissance", ajoute-t-il.
Lu sur lefigaro.fr

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