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Allemagne : la ville de Munich qui a accueilli plus de 12 000 réfugiés ce samedi, est débordée
©Reuters

Limites atteintes

Le flux se poursuivait ce dimanche matin. La police de la ville annonce ce jour avoir atteint "l'extrême limite" de ses capacités d'accueil.

"Compte tenu des chiffres enregistrés hier (samedi) il est tout à fait clair que sommes arrivés à l'extrême limite de nos capacités" pour prendre en charge les demandeurs d'asile qui affluent depuis les Balkans via la Hongrie puis l'Autriche, a déclaré un porte-parole de la direction de la police munichoise. Munich est certes la troisième plus grande ville d'Allemagne, mais elle semble atteindre ses limites d'accueil. Mais, comme le capitale de la Bavière est la première grande agglomération sur le chemin des migrants une fois qu'ils ont passé la frontière, depuis une semaine et la décision du gouvernement allemand d'ouvrir en grand les portes aux réfugiés, en particulier de Syrie, un flot ininterrompu de personnes y parviennent chaque jour.

A lire aussi : La nouvelle Allemagne ? Ce qu’il faut savoir pour vraiment comprendre ce qui se passe outre-Rhin sur la crise des migrants

Munich, débordée, appelle les autres grandes villes allemandes à l'aide. "Munich et la Bavière à eux seuls ne peuvent pas surmonter ce grand défi. Il nous manque actuellement entre 1.000 et 5.000 hébergements d'urgence", a fait savoir la municipalité ce samedi soir. La police a souligné, elle, ce dimanche, que la ville était arrivée à "l'extrême limite" de ses capacités d'accueil. Elle ajoute que son objectif est désormais de "continuer à transporter le plus grand nombre possible" de réfugiés vers les autres centres dans le reste du pays "afin de faire de la place à Munich pour les nouveaux arrivants".

Conséquences, Durant la nuit, quelques dizaines de demandeurs d'asile ont dû dormir dehors à même le sol sur des matelas isotherme et avec des couvertures, faute de place dans les centres, a précisé la radio-télévision publique bavaroise BR, en soulignant sur son site internet que la capitale bavaroise était "passée très près d'une catastrophe humanitaire". Le ministre allemand des Transports Alexandre Dobrindt a pointé dimanche l'"échec complet" du contrôle aux frontières extérieures de l'Union, c'est-à-dire notamment à la frontière entre la Turquie et la Grèce, par où affluent des milliers de réfugiés ces dernières semaines. Enfin, "Des mesures efficaces sont à présent nécessaires pour stopper l'afflux", a écrit M. Dobrindt. Selon lui, les "limites de capacité" d'accueil de l'Allemagne "sont atteintes".

Selon Hans Stark, interrogé par Atlantico : "Contrairement à la France, l’Allemagne a besoin d’un apport humain important. Si la France est vieillissante, l’Allemagne est dans un processus de vieillissement accéléré. Recevoir des individus en âge de travailler est évidemment une aubaine pour le pays. L’absence de chômage influe aussi favorablement dans leur attitude dans l’accueil des réfugiés sur le sol allemand. "

Lu sur Lexpress

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