Alain Juppé sur France 2 : "Notre principal adversaire, c’est le FN"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Alain Juppé appelle à faire barrage au FN.
Alain Juppé appelle à faire barrage au FN.
©Reuters

Catégorique

"Les temps ont changé, la force du FN a changé", a déclaré le maire de Bordeaux, ajoutant : "Il est en train de devenir le premier parti de France et l'hypothèse de son accession aux responsabilités n'est pas complètement farfelue".

"Notre principal adversaire, c’est le FN". Interrogé au 20h de France 2 mardi 3 février sur le second tour de la législative partielle dans le Doubs où s’affrontent actuellement les candidats PS et FN, Alain Juppé a crié haut et fort son opposition au parti frontiste. La veille, il avait déjà écrit sur son blog qu’il choisirait le PS s’il devait voter dimanche 8 février.

"Les temps ont changé, la force du FN a changé", a déclaré hier Alain Juppé, ajoutant : "Il est en train de devenir le premier parti de France et l'hypothèse de son accession aux responsabilités n'est pas complètement farfelue". Si cette éventualité se confirmait "ce serait une catastrophe".  Car, "Ce parti est aux antipodes de ce que nous pensons", ajouté le fondateur de l'UMP, évoquant les "démons racistes" du parti de Marine Le Pen.

Malgré tout, "pas question d’alliance avec le PS". "Nous combattons la politique qu'il mène depuis deux ans", a expliqué Alain Juppé qui a de nouveau appelé "à une alliance de la droite et du centre" pour assurer la suprématie de l’UMP. Egalement interrogé sur le slogan frontiste de l’ "UMPS", le politique s’est insurgé : "Qui peut croire que le PS et l'UMP mènent la même politique? C'est absurde! Est-ce que la politique de Christiane Taubira a quelque chose à voir avec la politique pénale de Nicolas Sarkozy à l'Intérieur ou à l'Elysée? (...) Cela n'a pas de sens", a-t-il déclaré.

Peu avant l’interview  d’Alain Juppé sur France 2, le bureau politique de l’UMP a opté pour le « ni-ni » (ni PS, ni FN) pour la législative partielle dans le Doubs. Cette décision a été prise contre l’avis de Nicolas Sarkozy. En effet, dans un texte ce dernier s’était prononcé en faveur d’un barrage au FN, affirment des participants à la réunion.

Lu sur 20 Minutes

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !