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Alain de Pouzilhac contraint à la démission
de la présidence de l'AEF
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Encore un qui s'en va!

Le PDG a cédé à la pression des ministres Laurent Fabius et Aurélie Filippetti.

Il a été convoqué mercredi soir au Quai d'Orsay par Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et Aurélie Filippetti, ministre de la culture.

Alain de Pouzilhac, le P-DG de l'Audiovisuel extérieur français, a démissionné. Un abandon face à la pression de ses deux ministres de tutelle.

Il ne sera pas présent au conseil d'administration qui à 15 heures devait le destituer, et ne terminera pas son mandat en février 2013, comme prévu. Alors qu'hier soir il avait décidé de lutter contre les deux politiques qui souhaitaient son départ, il a renoncé lui même au poste.

"Je prends acte du fait que l'Etat, notre actionnaire, souhaite une nouvelle présidence pour l'Audiovisuel extérieur de la France. Je considère donc que ma mission est terminée." a-t-il écrit dans une lettre adressée aux salariés.

Le patron de l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF), Alain de Pouzilhac, a annoncé dans une lettre aux salariés son départ d'une maison au climat social très agité depuis plusieurs années. 

 En lieu et place, Jean-Paul Cluzel, ancien président de RFI et Radio France, exposera au conseil d'administration les conclusions de son rapport.  Celui-ci concerne le maintien de la fusion de France 24et RFI sans fusion des rédactions et le maintien du déménagement de RFI à Issy-les-Moulineaux.

Le patron était dans le collimateur de beaucoup de monde. Dès son arrivée en 2008 à la tête de l'AEF, Pouzilhac était en lutte avec les syndicat de RFI. Les problèmes ont commencé sous le mandat de Nicolas Sarkozy, lorsque le versement de son bonus lui a été refusé. La rédaction de France 24, elle-même, avait voté une motion de défiance contre lui au moment du départ du patron de la rédaction, Jean Lesieur.

François Hollande devra s'appuyer sur l'article 13 de la loi audiovisuelle du 5 mars 3009, qui stipule que l'exécutif nomme par décret, pour cinq ans, le PDG de l'AEF, après avis conforme du CSA et après avis des commissions parlementaires des Affaires culturelles. Une procédure symbole du sarkozysme, qui a valu à l'ex-président bien des critiques.

Lu sur Le Point

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