Air France : un nouveau plan de départs volontaires concernerait plus de 1 800 postes

C'est un nouveau coup de massue sur le marché de l'emploi. Une annonce qui aura du mal à être digérée. Ce vendredi, la direction d'Air France a annoncé un nouveau plan de départs volontaires. Dans un communiqué, la compagnie aérienne a indiqué que celui-ci concernerait très précisément1 826 postes (équivalents temps plein) dont 582 affectés à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle et 591 dans ses escales de province. "Certaines de ces mesures donneront lieu à des négociations avec les partenaires sociaux. Ces négociations devront aboutir avant la fin de l'année, afin que les plans d'actions puissent être mis en œuvre dès le début de l'année 2014", prévient la compagnie.

De plus, selon Challenges, "les bases de province, où les coûts peuvent être deux à trois fois supérieurs à la moyenne des concurrents, sont dans le collimateur de la direction : 188 suppressions de postes prévues à Marseille, 104 à Nice et 90 à Toulouse". S'agissant de ses personnels navigants, le groupe Air France-KLM chiffre un sureffectif de 350 salariés chez les pilotes. Il y aurait aussi selon le groupe, 700 personnes en trop chez les hôtesses et les stewards. La compagnie ajoute que les mesures de traitement de ce sureffectif "seront présentées ultérieurement". En attendant, elle indique que ce nouveau plan de réduction des effectifs entre dans le cadre de son plan de restructuration Transform 2015 lancé en janvier 2012. Pour parvenir à un retour à l'équilibre à la fin de l'année 2014, Air France a décidé de le durcir.

"Transform 2015 fonctionne et nos premiers efforts commencent à payer. Il faut les poursuivre et les amplifier", a de nouveau estimé Frédéric Gagey, PDG d'Air France, cité dans le communiqué. "Avec ce nouveau plan de départs volontaires pour les personnels au sol, nous souhaitons aussi concentrer notre attention sur l'accompagnement des salariés dans ces différents changements", a-t-il ajouté. Selon le directeur, ce sont près de 150 millions d'euros de gains en année pleine que permettront d’économiser les 1 800 suppressions de postes.