Air France : le PDG du groupe justifie les procédures engagées contre 5 salariés <!-- --> | Atlantico.fr
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Le 5 octobre, plusieurs responsables d'Air France avaient été molestés par des salariés en colère.
Le 5 octobre, plusieurs responsables d'Air France avaient été molestés par des salariés en colère.
©France Info

Explications

"Quand il y a violence, il ne peut pas y avoir d’ambiguïté : soit on sanctionne, soit on encourage" estime Alexandre de Juniac dans les colonnes du Monde.

Dans un entretien accordé au journal Le Monde, le PDG d'Air, France Alexandre de Juniac, a évoqué la période difficile que traverse actuellement son groupe, plus d'une semaine après les violences survenues lors du comité central d'entreprise. Au terme de cette réunion soudainement interrompue, plusieurs responsables d'Air France avaient été molestés par des salariés en colère. 

"Le gouvernement, par la voix du premier ministre, a clairement exprimé, à plusieurs reprises, qu’il soutenait la politique de l’entreprise et qu’il appelait à la réouverture des négociations. C’est exactement ce que nous sommes en train de mettre en œuvre avec un mandat unanime et un soutien très clair du conseil d’administration d’AF-KLM qui s’est tenu ce jeudi. Je n’ai pas à me prononcer sur ce que dit le président de la République. Je lis les propos tels qu’ils sont exprimés et je n’y ai pas vu de mention ou de référence explicite à Air France" observe Alexandre de Juniac dans les colonnes du Monde. 

Le PDG du groupe estime par ailleurs que les procédures engagées contre les 5 salariés sont justifiées, et assure que celles-ci ne pèseront aucunement sur les négociations.

"Il y a deux types de procédures. L’une pénale sous l’autorité du procureur de la République et des procédures disciplinaires que nous avons lancées. Elles aboutiront dans les délais normaux pour ce type d’actions et suivront les règles juridiques et d’équité les plus rigoureuses. Quand il y a violence, il ne peut pas y avoir d’ambiguïté : soit on sanctionne, soit on encourage" estime-t-il.

Enfin, interrogé sur le fait de savoir si la crise que traverse Air France aurait pu être évitée, le PDG du groupe répond : "Le plan 'Perform 2020' est un plan de retour à la croissance. Mais devant l’échec des négociations qui étaient pourtant ouvertes depuis plusieurs mois notamment avec les syndicats de pilotes, nous avons été amenés à présenter un plan de restructurations et de réductions des capacités. Sans ces violences, tout se serait passé comme nous avons toujours mené le dialogue social chez Air France : dans le respect, dans la transparence et conformément aux engagements pris".

Alexandre de Juniac assure que les négociations pourront être reprises dans plusieurs semaines, afin d'éviter "la mise en place des mesures les plus dures en 2017".

Lu sur le Monde

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