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Aide à la Grèce : l'Europe prête à accorder un délai, pour le FMI c'est "non"
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L'histoire sans fin

Contrairement au FMI, les ministres des Finances de la zone euro sont prêts à accorder un délai supplémentaire de 2 ans à la Grèce pour atteindre ses objectifs budgétaires.

L'adoption par le Parlement grec d'un nouveau budget de rigueur n'a pas débouché ce lundi sur le versement de la tranche d'aides de 31,2 milliards d'euros attendue par Athènes depuis juin. La raison : un désaccord entre le Fonds monétaire international (FMI) et les pays de la zone euro sur le délai à accorder à la Grèce pour éponger sa dette. Toutefois le pays évitera la faillite le 16 novembre : 5 milliards d'euros seront débloqués à temps. 

Par ailleurs, les ministres des Finances de la zone euro devraient accorder un sursis de deux ans à Athènes pour atteindre ses objectifs budgétaires, ce qui impliquera 32,6 milliards d'euros de financements supplémentaires. Depuis le début de l'été, la Grèce demande un délai pour ramener son taux d'endettement public à 120% du PIB. "Il y a une forte probabilité que le délai soit repoussé à 2022" au lieu de 2020 comme prévu jusqu'ici, a déclaré Jean-Claude Juncker. De son côté, Christine Lagarde a déclaré que le FMI voyait toujours la date-butoir "à 2020".

Beaucoup d'analystes considèrent qu'il est irréaliste de ramener la dette grecque à 120% du PIB en 2020, alors qu'elle explose et devrait atteindre 190% du PIB en 2014.

Les ministres de l'Europgroupe doivent se retrouver mardi prochain à Bruxelles pour tenter de surmonter ce désaccord et débloquer l'aide à la Grèce, gelée depuis des mois.

Lu sur Les Echos

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