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Affaire Tapie : les bureaux et le domicile de Claude Guéant perquisitionnés
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De fond en comble

La brigade financière s'intéresse au rôle de Claude Guéant au moment de l'arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie dans le cadre du litige l'opposant au Crédit Lyonnais.

Claude Guéant dans l'oeil du cyclone. Le domicile et le cabinet parisiens de l'ex-secrétaire général de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, ont été perquisitionnés mercredi dans l'enquête sur l'affaire Tapie-Lagarde. Selon l'Express, daté du 27 février, les enquêteurs cherchent à savoir si l'ancien président de la République est intervenu dans le processus qui a abouti, en juillet et en novembre 2008, à un arbitrage positif pour l'homme d'affaires. Avec les intérêts, l'homme d'affaires a touché plus de 400 millions d'euros.

Or, les agendas saisis dans le cadre d'une autre enquête chez l'ancien président montrent que les deux hommes se retrouvaient régulièrement, surtout en 2007, année où a été réglée le contentieux. Au total, ils se seraient vus à 18 reprises, dont 12 entre le 15 juin 2007 et le 21 novembre 2010. "Parfois, ces rendez-vous recoupent étrangement le calendrier des discussions autour de l'arbitrage", écrit l'hebdomadaire. Les enquêteurs avaient déjà effectué des perquisitions en janvier aux domiciles de l'homme d'affaires Bernard Tapie et de Stéphane Richard, directeur du cabinet de Christine Lagarde du temps où elle dirigeait le ministère de l'Economie.

Une mesure similaire avait visé les avocats des parties en conflit, Mes Maurice Lantourne et Gilles August. Le parquet de Paris a ouvert en septembre dernier une information judiciaire pour "usage abusif des pouvoirs sociaux et recel de ce délit" au préjudice du CDR, structure créée en 1995 pour gérer le passif du Crédit lyonnais après sa quasi-faillite. Cette information judiciaire s'ajoutait à la procédure visant Christine Lagarde et ouverte l'été 2011 par la Cour de justice de la république (CJR) pour "complicité de détournement de fonds publics et de faux".

La présidente du Fonds monétaire international (FMI) s'est déclarée fin janvier à la disposition des autorités françaises pour répondre de ses choix dans le règlement de l'affaire opposant Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais. Elle a réaffirmé sur France 2 qu'à ses yeux, l'arbitrage était "la meilleure solution à l'époque". "Je pense que c'était le bon choix", a-t-elle dit.

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