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Affaire Merah : le deuxième gardé à vue a été relâché
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L'enquête se poursuit

Présentés comme des proches du tueur, les deux hommes interpellés mardi à Toulouse sont désormais en liberté.

Les deux hommes qui avaient été interpellés mardi, à Toulouse, dans l'sur les complicités dont a pu bénéficier Mohamed Merah, ont été remis en liberté. Le premier, âgé de 30 ans, avait été relâché jeudi soir. Le second, âgé de 28 ans, l'a été ce samedi matin. Tous deux étaient présentés comme proches de Mohamed Merah, le tueur à scooter de Toulouse et Montauban, et de son frère Abdelkader, seul mis en examen dans le dossier et incarcéré. Ils avaient été arrêtés mardi à l'aube dans le quartier du Mirail. L'un appartient au milieu salafiste toulousain, l'autre au "groupe de L'Artigat" (filière irakienne) auquel appartiennent Abdelkader Merah et Souad, sœur du tueur.

Les enquêteurs cherchent à savoir si Mohamed Merah, qui a tué trois militaires puis trois enfants et un père de famille juifs entre le 11 et le 19 mars, a agi seul comme il l’avait affirmé aux policiers lors du siège de son appartement à l’issue duquel il a été tué le 22 mars 2012. Début décembre, un homme converti à l’islam radical, autre connaissance des Merah, avait déjà été placé en garde à vue avant d’être relâché sans faire l’objet de poursuites.

Mardi soir le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a reçu les familles des victimes militaires et leurs avocats qui s’interrogent sur les complicités dont il a pu bénéficier Mohamed Merah. "La coïncidence entre ces interpellations et le rendez-vous avec le ministre est troublante", a réagi Me Samia Matouf, avocate de la famille d'Imad Ibn Ziaten, le premier militaire tué par Merah, en rappelant avoir "appelé à la prudence" à l'annonce des ces interpellations. Elle déplore qu'"aucun complice de Merah n'ait encore pu être mis en cause près d'un an après les meurtres". L'avocate "souhaite que l'on n'utilise pas la douleur des familles pour des effets d'annonce".

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