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Affaire Karachi : les juges autorisés à enquêter sur Sarkozy
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Rebondissements

Selon une source proche du dossier, leur champ d'action concernerait une éventuelle violation du secret de l'instruction.

L'affaire Karachi n'en finit pas de faire des remous. Il y a deux semaines, on apprenait que deux anciens collaborateurs d'Edouard Balladur avaient été mis en examen. Il s'agit de Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet de l'ex-Premier ministre à Matignon. Déjà poursuivi pour recel et complicité d'abus de biens sociaux, il l'est désormais aussi pour complicité de détournement de fonds publics. L'autre personne mis en examen est l'actuel PDG de la RATP, Pierre Mongin. Cet ancien chef de cabinet d'Edouard Balladur est suspecté d'être un des principaux acteurs du financement illégal de sa campagne en 1995. Mais ce jeudi, un nouveau rebondissement est intervenu. Une péripétie qui risque de faire beaucoup parler. En effet, les juges en charge de cette affaire auraient été autorisés par la cour d'appel de Paris à enquêter sur Nicolas Sarkozy concernant une éventuelle violation du secret de l'instruction.

Déjà au début de l'année, trois juges d'instruction (Sylvia Zimmermann, Sabine Kheris et Camille Palluel) ont décidé d'enquêter pour déterminer si Nicolas Sarkozy s'est rendu complice d'une violation du secret de l'instruction, lors de la diffusion d'un communiqué par l'Elysée sur l'affaire le 22 septembre 2011. Des familles de victimes de l'attentat de Karachi avaient porté plainte le 18 juin 2012 contre l'ancien chef de l'Etat à la suite de ce communiqué qui affirmait : "s'agissant de l'affaire dite de Karachi, le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments du dossier".


Lu sur Le Point.fr

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