Le procureur Molins a tenu une conférence sur la tentative d'attentat à la bonbonne de gaz et l'arrestation des trois femmes jeudi dernier.
Vendredi soir, le procureur de la République François Molins a confirmé l'appartenance avérée des trois femmes à l'Etat islamique. Celles-ci avaient raté un attentat devant faire exploser des bonbonnes de gaz à proximité de Notre-Dame de Paris.
Il a aussi confirmé que l'échec de l'attentat était lié au non-fonctionnement des bonbonnes du fait de l'échec de la mise à feu par un torchon enflammé. Il a expliqué que deux gardes à vues étaient toujours en cours, dont une devrait être déférée prochainement. Il n'a pas voulu rendre publique les déclarations du suspect le plus intéressant, parce qu'elles sont en lien avec les interpellations effectuées à Boussy-Saint-Antoine.
A propos de celles-ci, le procureur Molins a clarifié les circonstances de l'arrestation. Une femme, dénommée Sarah H. a bien blessé au couteau de cuisine (long de 20 cm) un policier. Le coup a été porté à l'épaule alors que celui-ci était assis dans sa voiture banalisée. Une autre a tenté de faire de même, mais a été stoppée par un coup de feu du policier agressé.
Inès M., une des jeunes filles, possédait les clefs du véhicule laissé à proximité de Notre-Dame. La police a aussi retrouvé dans son sac des preuves de leurs allégeances à l'Etat islamique. Sur un document, il était inscrit "Je vous attaque sur vos terres afin de vous terroriser", en réponse à Al Adnani, ministre des attentats de l'Etat islamique, qui avait été tué par une frappe de la coalition à la fin du mois d'août.
La dénommée Sarah est aussi connue pour être "l'ancienne promise" de Larossi Abballa (attentat de Magnanville) et d'Adel Kermiche (Saint-Etienne-du-Rouvray).
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