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Affaire Clément Méric : le principal suspect déclare n'être ni "raciste ni nazi"
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Esteban Morillo a reconnu avoir porté le premier coup.

Selon Libération, qui a pu avoir accès aux auditions des cinq suspects de l'affaire Clément Méric, les cinq jeunes mis en examen ont tous réfuté une appartenance à une quelconque mouvance d'extrême droite. Le 5 juin dernier, Clément Méric, un jeune militant antifasciste, a perdu la vie au cours d'une altercation avec des skinheads.

"Les antifascistes me pourchassent, j'ai toujours traîné dans les milieux nationalistes. Je suis patriote, je ne suis ni de droite ni de gauche. Je ne suis pas raciste ni nazi. (...) J'essaye de me sortir de ce cercle vicieux de skin", a confié aux magistrats le principal suspect, Esteban Morillo. Proche des groupuscules Troisième Voie et Jeunesses nationales révolutionnaires, dissoutes après l'affaire, Esteban Morillo aurait fait "profil bas" face aux juges. A la question : "Comment définiriez-vous votre sensibilité politique, votre idéologie ?", le jeune homme s'est contenté de répondre : "Maintenant, plus rien".

Selon son avocat, Me Patrick Maisonneuve, "Esteban Morillo se défend seul, il n'est le représentant d'aucun groupe". Il ajoute : "Il n'y a pas eu de guet-apens, de ratonnade." Esteban Morillo a toutefois avoué avoir porté le premier coup. "Il (Clément Méric, ndlr) s’est avancé vers moi. J’ai eu le réflexe de lui mettre un coup de poing au visage car je me suis senti menacé. Il s’est de nouveau approché de moi, c’est là que je lui ai porté le coup-de-poing qu’il l’a fait tomber par terre", a-t-il raconté.

Lu sur RTL

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