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Affaire Bygmalion : Patrick Balkany visé par une plainte
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Ramification

Le député-maire de Levallois-Perret dans les Hauts-de-Seine est soupçonné de "détournement de fonds publics".

Patrick Balkany rattrapé par un tentacule de l'affaire Bygmalion. L'association des contribuables de Levallois-Perret a déposé une plainte à l'encontre du maire de la ville pour "détournement de fonds publics", révèle Le Point. Les plaignants s'interrogent sur les 192 000 euros qu'a versés la mairie à la société Bygmalion pour refaire son site internet et assurer sa visibilité sur les réseaux sociaux.

Alors que le nom de la société d'évènementiel Bygmalion secoue depuis plusieurs mois l'UMP, cet été, le conseiller général des Hauts-de-Seine et conseiller municipal divers-droite, Arnaud de Courson, avait écrit au procureur de la République de Nanterre pour l'alerter d'un contrat datant de février 2012 passé par Isabelle Balkany, alors adjointe à la communication, avec la société.

Par ailleurs, les journalistes du Point démontrent que les grands frais engagés par la municipalité de Levallois-Perret pour améliorer son site et surtout développer son influence sur les réseaux sociaux sont loin des effets escomptés. Le  contrat avec Bygmalion a été passé en février 2012, soit… cinq mois après la création du compte Twitter de la ville. Aujourd'hui, il ne compte "que" 1 114 followers. "Nous étions largués sur les réseaux sociaux, Bygmalion nous a aidés à rattraper notre retard", se défend Isabelle Balkany auprès du Point.

Des informations qui tombent mal alors qu'un proche des Balkany est déjà mêlé à l'affaire Bygmalion. Pierre Chassat, élu UMP à Levallois, et directeur de la communication de l'UMP, ainsi que directeur adjoint de cabinet de Jean-François Copé quand celui-ci occupait la présidence, a été mis en examen pour "faux et usage de faux et d'abus de confiance" dans le cadre du financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012.

Lu sur Le Point

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