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Affaire Bygmalion : Jean-François Copé réaffirme son "intégrité totale"
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Ce n'est qu'un au revoir

Le président démissionnaire de l'UMP a donné ce mercredi soir son dernier meeting en tant que tel à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

A l'UMP, une page se tourne. Les mauvais résultats des élections européennes et les révélations de l'affaire Bygmalion ont été fatales à Jean-François Copé. Le président de l'UMP ébranlé par ce scandale des fausses factures a été forcé à démissionner de son poste. Le bureau politique du parti a confirmé ce mardi son remplacement par un triumvirat d'anciens Premiers ministres composé de Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé et François Fillon. Dotée de pouvoirs élargis, cette troïka sera assisté par Luc Chatel, désigné secrétaire général. Une nouvelle équipe dirigeante donc qui prendra ses fonctions le dimanche 15 juin. Jusque là, officiellement le président de l'UMP demeure Jean-François Copé. Ce mercredi soir, à Aulnay-sous-Bois (Seine-saint-Denis), le député-maire de Meaux a donné son dernier meeting dans son costume de président de parti. Et devant les militants venus le saluer, il a dit "ce qu'il avait sur le cœur".

"Je veux réaffirmer devant vous mon intégrité totale, avec la volonté farouche de servir la vérité, toute la vérité. Non, je n'ai rien su" du système de fausses factures présumé au détriment des finances de l'UMP, via la société de communication Bygmalion, a affirmé Jean-François Copé, selon Libération. "Je vous en fais le serment". "Ma démission sera effective dimanche 15 juin. Je ne vais pas vous mentir, cette situation, je ne l'avais pas prévue", a-t-il assuré.

"Notre parti entre à nouveau dans une zone de turbulence", a-t-il poursuivi. Avant de parler du futur, de son futur. Désormais, "je veux faire de la politique autrement", a-t-il promis. "Faire de la politique autrement, c'est d'abord ne jamais oublier que nous sommes là pour servir la France" explique Jean-François Copé.

C'est aussi "imaginer un autre temps, un temps où l'on commence par se taire, on appuie sur pause, pas pour se faire oublier - ce serait insoutenable - mais parce que le silence permet de réapprendre l'écoute", a poursuivi le député-maire de Meaux, ajoutant qu'il fallait être "à l'avant-garde, monter au front, oser, risquer, trébucher, se redresser, avancer". Il n'envisage donc qu'une retraite provisoire. "Je vais parler aux Français, faire de la politique autrement" insiste-t-il avant d'indiquer vouloir "oublier Paris, parcourir la France". Il a également affirmé qu'il déposerait "dès la semaine "prochaine" les deux projets de loi qu'il a préparés pour "demander la transparence de tous les partis politiques". Partir pour mieux revenir en somme.

lu sur Libération.fr

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