Affaire Bygmalion : François Fillon émet des doutes sur la survie de l'UMP et sur le maintien de Copé à sa tête<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Affaire Bygmalion : François Fillon émet des doutes sur la survie de l'UMP et sur le maintien de Copé à sa tête
©

Tirs à vue

Interrogé jeudi sur i>Télé sur le fait de savoir si l’existence de l’UMP était "menacée" par les affaires, l'ancien Premier ministre a évoqué une possible scission du parti après les élections européennes.

Lionel Tardy avait été le premier à sortir de ses gonds. Il n'est plus le seul. En début de semaine, le député UMP de Haute-Savoie, connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, avait exprimé son ras-le-bol. Suite aux dernières révélations concernant le parti (Bygmalion, sénateurs accusés de détournements de fonds publics), il avait violemment critiqué Jean-François Copé assurant qu'il n’avait " plus rien à faire à la tête de l’UMP" et affirmé que le principal parti d'opposition "n'existera plus au moins de juin". Ce jeudi, c'est  au tour de François Fillon lui-même d'émettre des doutes à ce sujet, relançant la guerre d'influence entre lui et Jean-François Copé. 

Interrogé jeudi sur i>Télé sur le fait de savoir si l’existence de l’UMP était "menacée" par les affaires, l'ancien Premier ministre a ainsi évoqué une possible scission du parti après les élections européennes. "Il y a une famille politique qui préexistait à l’UMP et qui continuera de s’exprimer. Qui est grosso modo la famille des hommes et des femmes qui sont attachés à la liberté individuelle, au respect de la personne. Le reste, ce sont des structures et elles peuvent évoluer, changer" a indiqué François Fillon dans des propos relayés par Le Scan du Figaro. Mais il a tout de même nuancé dans la foulée ses propos : "Mais ce courant, cette famille politique, elle restera", a assuré celui qui n’avait pas hésité à créer un groupe parlementaire dissident au moment où son opposition avec Jean-François Copé était à son paroxysme

François Fillon a aussi réitéré ses critiques sur le fonctionnement de l'UMP, ni "collectif" ni "collégial" depuis "l'élection volée" qui l'avait opposé en 2012 à Jean-François Copé. Il a aussi souhaité que la justice avance "rapidement" dans l'affaire Bygmalion."C'est une affaire qui est grave, qui porte sur des sommes qui sont considérables, qui correspond à des inquiétudes et à des craintes que j'avais formulées à plusieurs reprises, qui est maintenant devant la justice. J'espère simplement que la justice va faire son travail, qu'elle va le faire rapidement pour que notre famille politique puisse retrouver la sérénité", a souligné l'ex-chef du gouvernement.

Dès lors, Jean-François Copé peut-il rester à la tête de l'UMP ? "Cette réponse, on la donnera mardi (lors du bureau politique du parti, ndlr). Je ne peux pas accuser qui que ce soit, je veux des preuves, qu'on m'explique ce qui s'est passé. Je ne fais de procès à personne, je dis simplement que j'ai réclamé depuis longtemps un dispositif de gestion collectif qui m'a toujours été refusé, et c'est évidemment aujourd'hui un facteur aggravant" a assuré François Fillon. L'après élections européennes s'annonce donc compliqué à l'UMP. 

lu sur Le Figaro.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !