Affaire Balkany : les indices des enquêteurs qui affaiblissent la défense du couple<!-- --> | Atlantico.fr
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Patrick Balkany au cœur d'une enquête
Patrick Balkany au cœur d'une enquête
©Reuters/Charles Platiau

Dans la tourmente

Patrick et Isabelle Balkany nient être propriétaires d'une villa à Marrakech, cachée au fisc. Les enquêteurs ont pourtant de sérieux doutes, révèle Libération

L'étau se resserre sur le couple Balkany. Le maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany pourrait voir dans les prochains jours son immunité parlementaire levée par l'Assemblée nationale à la demande de la justice.

Mis en examen pour "corruption" et "blanchiment de fraude fiscale," il est soupçonné d'avoir dissimulé deux villas, non déclarée au fisc, la première à Saint-Martin et la seconde à Marrakech. Le 22 mai 2014, Isabelle, sa femme, admet après avoir longtemps niée que la première lui  appartient bien depuis 1997. Selon Libération, les indices étaient assez clairs : le contrat multirisque au nom de Patrick Balkany, un livre dédicacé par Nicolas Sarkozy à "Isabelle et Patrick" dans la bibliothèque ou encore l'email du maire de Levallois-Perret comme contact pour le propriétaire. Après avoir tenté de justifier chaque situation, Isabelle Balkany a bien été obligée d'admettre l'évidence…  Une histoire d'héritage qui ne concernerait pas son mari, affirme-t-elle aux enquêteurs.

Reste la maison marocaine que le couple prétend louer de temps en temps et dont il ne serait pas propriétaire. Achetée par une entreprise panaméenne, l'ayant droit est Jean-Pierre Aubry, un des collaborateurs du couple qui dément lui aussi être le propriétaire mais refuse d'en dire plus aux enquêteurs.

Une écoute téléphonique d'Isabelle Balkany donne quelques faisceaux d'indice. "Ça commence à devenir un peu honteux de venir systématiquement (…) chez toi" lui explique une amie, invitée à profiter de cette villa. Surtout, une salariée suisse qui s'est chargée de l'achat a prévenu la justice en 2009 "parce que nous soupçonnions M. Aubry de ne pas être le réel propriétaire" explique-t-elle. Son patron aurait entendu que le vrai propriétaire était Patrick Balkany. Enfin, un livreur de meubles, chargé d'une "belle table de poker"  prétend la même chose. Selon la cellule anti-blanchiment du ministère de l'Economie, les "achats de mobilier, de décoration et de dépenses alimentaires pourrait laisser supposer que M. et Mme Balkany disposent de la jouissance véritable et effective de la villa."

Lu sur Libération

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