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Affaire "Air Cocaïne" : le procès des quatre Français s'ouvre à Saint-Domingue
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Procès

En mars 2013, 700 kg de cocaïne avaient été découverts dans leur avion privé, un Falcon 50 appartenant à Alain Afflelou.

Le procès "Air Cocaïne" s'ouvre ce lundi 1er décembre au tribunal de Saint Domingue, en République Dominicaine. Quatre Français, dont deux pilotes, sont accusés de trafic de drogue après que la police a découvert 700 kg de cocaïne dans leur avion privé, un Falcon 50, en mars 2013. Dix Dominicains sont également poursuivis dans ce dossier.

L'audience, initialement prévue le 22 septembre, avait été reportée à la demande de plusieurs avocats de la défense. Ces derniers réclamaient plus de temps pour étudier le dossier et dénonçaient l'absence de certains témoins et d'un interprète français. "Nous sommes prêts, avec nos témoins, pour faire connaître (les faits) ce lundi et ce que nous espérons, évidemment, c'est que nos clients soient blanchis", a déclaré samedi à l'AFP l'avocate Maria Elena Gateraux, qui représente les deux pilotes et clame leur innocence.

Le Falcon 50 appartient à Alain Afflelou. L'appareil avait été confié à une société de location (SNTHS) quand il a été interpellé sur le tarmac de l'aéroport de la station balnéaire de Punta Cana sur le point de décoller à destination de Saint-Tropez. La police a arrêté les quatre Français, Pascal Fauret, 44 ans, Bruno Odos, 54 ans, Alain Castany, 67 ans, et Nicolas Pisapia, 38 ans. Ces derniers ont été placés quinze mois en détention provisoire avant de retrouver la liberté en juin. Ils ont toutefois interdiction de quitter le pays. Par ailleurs, l'enquête a également mené à l'arrestation d'une trentaine de Dominicains. Parmi eux, du personnel de sécurité de l'aéroport et des policiers.

Selon l'avocate des deux pilotes, MM. Fauret et Odos, ces derniers ignoraient la nature des bagages qu'ils transportaient, comme le veut la réglementation aérienne internationale. Toutefois, pour le procureur, il s'agissait d'un vol privé et les pilotes étaient donc reponsables du chargement de leur appareil. 

Lu sur Le Figaro

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