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Affaire Adama Traoré : Marion Maréchal  critique les choix et l’attitude du gouvernement
©ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

"Double piège"

L'ancienne députée Marion Maréchal s’est exprimée sur la situation aux Etats-Unis après la mort de George Floyd et sur l'affaire Adama Traoré. Elle critique notamment la réaction et l’attitude du gouvernement.

A la suite de la mort de George Floyd aux Etats-Unis et après la vague de colère et d’indignation de manifestants à travers la planète (notamment en France avec les rassemblements en hommage à Adama Traoré), Marion Maréchal est sortie de son silence. L’ancienne députée s’est exprimée dans une vidéo publiée sur Facebook. Elle a affirmé qu'elle n'avait "pas à s'excuser en tant que blanche, en tant que Française".

"Vous voyez à quoi on est réduit en devant se positionner de la sorte. Je n'ai pas à m'excuser parce que je n'ai pas colonisé. Je n'ai colonisé personne. Je n'ai mis personne en esclavage de la même manière que tous ces groupes politiques et tous ces militants politiques eux-mêmes n'ont jamais été colonisés ou mis en esclavage. Je n'ai pas à m'excuser pour la mort d'un Afro-Américain aux États-Unis. Je n'ai pas à m'excuser pour la mort d'un délinquant, Adama Traoré, une mort accidentelle qui a eu lieu à la suite d'une interpellation qui n'est pas liée, c'est important de le rappeler, à sa couleur de peau mais aux crimes qu'il aurait commis".

L'ancienne députée a tenu à répondre et à dénoncer les "groupes militants, de gauche, dits antiracistes, indigénistes, black lives matter", qui demandent, selon elle, "de nous mettre à genoux mais en plus de salir la mémoire de nos ancêtres, de cracher sur notre histoire, de purger notre héritage, d'abattre nos statues".

Marion Maréchal dénonce également l’attitude du gouvernement. Elle accuse le pouvoir en place d'avoir cédé à "la loi de l'émotion du groupe, du vil calcul politicien et de la bêtise".

La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, n’a pas vraiment apprécié les déclarations de Marion Maréchal. Marine Le Pen s’est exprimée auprès de BFMTV : 

"Se mettre sur un plan racial, c’est tomber dans un double piège. D’abord celui des indigénistes, des racialistes, alors qu’il faut rester sur un plan républicain. C’est ce qui fait la spécificité de notre pays. C’est aussi tomber dans le piège de l’américanisation, alors que rien ne se construit, en France, en fonction de communautés. Moi je préfère me positionner dans la défense de notre constitution qui refuse toute base de communautarisme". 

20 Minutes

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