Accusée de plagiat, Agnès Chauveau, la directrice de l'école de journalisme de Sciences Po suspendue<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Accusée de plagiat, Agnès Chauveau, la directrice de l'école de journalisme de Sciences Po suspendue
©

Congé pas sympathique

"L'école, qui enseigne la déontologie, ne peut prendre ce genre de chose à la légère" a indiqué le directeur de l'école, Bruno Patino dans un mail interne.

Agnès Chauveau est au repos forcé. Accusée de plagiat par "Arrêt sur Images", la directrice exécutive de l'école de journalisme de Sciences Po a été suspendue de ses fonctions provisoirement. Bruno Patino l'a indiqué ce lundi matin dans un mail interne. "Vous avez peut-être pris connaissance des articles de presse qui accusent Agnès Chauveau de plagiat dans le cadre de ses chroniques publiées sur le site Huffington Post. Le plagiat est une affaire sérieuse en matière de journalisme. (...) L'école, qui enseigne la déontologie, ne peut prendre ce genre de chose à la légère. C'est pourquoi, après en avoir parlé avec Agnès, je vais demander une évaluation indépendante des faits reprochés à notre directrice exécutive (...). Dans l'intervalle, Agnès sera en congé de ses fonctions" a-t-il expliqué dans son mail.

Agnès Chauveau faisait régulièrement des chroniques pour le Huffington Post. Elle aurait recopié des passages entiers d'articles écrits par Arrêt sur Images mais aussi Le Monde et RFI. Une pratique récurrente selon le site. Elle n'aurait à aucun moment cité ses sources.

"J'oublie de citer certains papiers, mais ce n'est jamais volontaire et je rectifierai chaque fois que ça pose problème" s'est-elle défendue. Petit détail amusant, à Science Po, les étudiants signent une charte déontologique qui les interdit de plagier. Agnès Chauveau n'a pas dû la parapher...

Lu sur Rue89.com

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !