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Accès à l'université : le gouvernement renonce à la sélection à l'entrée de certaines filières
©Reuters Pictures

APB

Frédérique Vidal dévoilera ce lundi les nouvelles modalités d'entrée à l'université pour mettre fin aux déboires liés à la plateforme Admission post-bac.

La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, dévoilera lundi les nouvelles modalités d'entrée à l'université après les multiples couacs de la plateforme Admission post-bac, qui avait notamment amené certaines universités à recourir au tirage au sort pour départager les candidats dans ses filières les plus embouteillées, comme le sport, le droit ou la psychologie.

Premier point important de la réforme : les lycéens ne devraient plus avoir à classer leurs vœux par ordre de préférence sur la future plateforme. Selon Le Parisien, le nombre maximum de candidatures possibles passera de 24 à une douzaine'et les lycéens obtiendront une réponse de chaque université.

En outre, les lycées auront leur mot à dire sur leurs projets d’études. "Au conseil de classe du deuxième trimestre de terminale, les enseignants prononceront officiellement un avis sur chaque voeu d’orientation de leurs élèves. Il figurera dans leur dossier et sera transmis aux universités concernées", indique le journal. Ceci afin de responsabiliser davantage les lycées dans l’orientation de leurs élèves. 

Controversé, l'algorythme d'APB qui triait les voeux et recourrait parfois au tirage au sort va être supprimé. Selon le projet de réforme, les universités classeront elles-mêmes les dossiers, transmis par informatique.

Enfin, dernier mot sur le choix de l’orientation devait revenir aux élèves. L'idée de mettre en place des "prérequis" pour certaines filières sous tension a été retirée du texte. Si les établissements pourront encore "recruter" les élèves, ces derniers pourront aussi maintenir leur souhait et potentiellement passer en force. "Seules les filières en grande tension, et de manière transitoire, le temps que s’ajustent l’offre et la demande, pourraient refuser des élèves", précise le Parisien.

Dans le cas où un élève maintiendrait son choix de s’inscrire en licence, malgré l’avis de ses enseignants et de l’université, l’université pourra lui imposer une remise à niveau obligatoire et personnalisée. Elle pourrait prendre la forme d'un stage, un cours en ligne, des modules supplémentaires, voire une année complète de "propédeutique".

Lu dans Le Parisien

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