A Davos, Christine Lagarde met en garde contre une rechute de l'économie en 2013<!-- --> | Atlantico.fr
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Christine Lagarde conserve le sourire
Christine Lagarde conserve le sourire
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Les risques sont toujours bien présents, dans la plupart des économies avancées, selon la patronne du FMI.

A Davos, Christine Lagarde et l'ensemble de l'élite financière mondiale s'efforce d'être optimiste mais la patronne du FMI a néanmoins mis en garde contre une rechute en 2013. "La pression à court terme a diminué, mais elle est toujours là sur le long terme", a averti la directrice générale, devant un parterre d'hommes d'affaires et de responsables politiques. En clair, l'économie mondiale est encore fragile.

"Je pense qu'il y a des menaces qui pointent à l'horizon si ces pays relâchent leurs efforts de réformes", de peur d'accroître les tensions sociales, a-t-elle ainsi averti les participants à cette 43e édition du Forum économique mondial (WEF). "Les mesures politiques impopulaires peuvent pourtant être soutenues si elles sont simplement expliquées et si leurs effets sont également répartis pour éviter le sentiment d'injustice", a fait valoir sur ce point le président du Conseil italien, Mario Monti, dans un discours devant le Forum.

Christine Lagarde a en outre prévenu contre le risque social que les inégalités continuent de créer, après plus de cinq ans de crise. "Des inégalités trop fortes sont nuisibles à la croissance, elles sont nuisibles à l'ensemble de la société", a averti Christine Lagarde. Mais c'est surtout le relâchement dans les efforts de régulation du système bancaire et financier que Christine Lagarde redoute. "Finir le travail des réformes du secteur financier est une priorité. Or nous voyons déjà trop de signes de fléchissement", a déploré la directrice générale du Fonds. Les banquiers, toujours fortement représentés à Davos, ont de nouveau été mis sur la sellette, dans certains débats. "Je pense que les banques doivent tourner la page de la crise, beaucoup d'entre elles se portent bien, elles continuent à se développer et à prêter de l'argent", s'est défendu de son côté le patron de la banque d'affaires américaine JP Morgan, Jamie Dimon.

Si banquiers et régulateurs "font les choses correctement, on s'en sortira. Si nous ne le faisons pas, ça peut encore durer dix ans", a assuré Jamie Dimon. Une cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement vont retrouver jusqu'à samedi, dans l'imposant centre des congrès de la station de ski, des centaines de grands patrons, d'économistes, d'experts et de journalistes venus de toute la planète. L'édition 2013 de ce forum est surtout marquée par un retour au calme un an après les soubresauts vécus par une zone euro qui paraissait alors au bord de l'éclatement. 

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