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13-novembre : les avocats de Salah Abdeslam renoncent à défendre leur clients
©REUTERS/Gonzalo Fuentes

Mutisme

"Nous avons la conviction qu’il ne s’exprimera pas et qu’il appliquera le droit au silence" ont expliqué Frank Berton et Sven Mary, sur BFMTV.

Salah  Abdeslam, le prisonnier le plus célèbre et le plus surveillé de France ne parlera pas. Si bien que ses deux avocats, ténors du barreau français et belge, ont décidé de renoncer à leur rôle de défenseurs, confrontés à un mur de silence. "On a décidé l’un et l’autre de renoncer à la défense de Salah Abdeslam, ce n’est pas un abandon, c’est une renonciation", a ainsi souligné Frank Berton, sur BFMTV. Ils ont prévenu le prisonnier rappelant que leur présence dépendait de sa bonne volonté à s'exprimer. Mais ce dernier s'est muré dans le silence depuis des mois. "Nous savons et nous avons la conviction, et il nous l’a dit, qu’il ne s’exprimera pas et qu’il appliquera le droit au silence. Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse? Nous avons prévenu, je l’ai dit depuis le premier jour, si mon client reste muet, nous quitterons sa défense" précise l'avocat.

Selon les deux juristes, c'est la surveillance 24h/24 qui a plongé Salah Abdeslam dans le mutisme. "Lorsque chacun scrute même la nuit vos faits et gestes, vous devenez dingue. Et ça c’est une conséquence d’une décision politique. Ce n’est pas une décision de la justice", affirme Franck Berton. "Les vraies victimes dans tout ça, c’est les victimes des attentats de Paris, parce qu’elles ont droit à cette vérité et elles ont droit à tenter de comprendre l’incompréhensible" poursuit son collègue belge Sven Mary.

Selon eux, Salah Abdeslam compte préciser au juge d'instruction qu'il ne souhaitait pas d'autre avocat même si ce dernier sera obligatoire au procès. "On était persuadés qu’il avait des choses à dire et qu’il allait les dire", insiste Frank Berton. "Il ne dira plus rien. Mais quel dommage."

Lu sur BFMTV

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