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1,3 million d'euros de plus-value boursière sur fond de licenciements chez Danone : la nouvelle polémique qui touche la ministre Muriel Pénicaud
©ALAIN JOCARD / AFP

Sacré pactole

D'après des informations de "L'Humanité", la ministre du Travail, alors DRH chez Danone, a profité de ses stock-options et de la suppression de 900 postes pour réaliser une juteuse opération.

Une information qui fait tache pour une ministre déjà fragilisée par les soupçons de favoritisme autour d'un déplacement d'Emmanuel Macron à Las Vegas. Selon le journal L'Humanité, la ministre du Travail Muriel Pénicaud, a gagné plus d'un million d'euros en une journée. En 2013, celle qui était alors DRH de Danone a revendu ses stock-options après une forte remontée du cours en bourse de l'action… une remontée causée par l'annonce de la suppression de 900 postes - dont 230 en France - au sein du géant de l'alimentation.

Le 30 avril 2013, la dirigeante a acheté un lot de 55120 actions pour 34,85 euros pièce, en accord avec le principe des stock-options réservées aux dirigeants. Le prix de ces actions lui était garanti depuis quatre ans et avait été fixé en pleine crise financière, en 2009. Le prix qu'elle a payé pour ces actions étaient donc "bien en-dessous du cours de l'action ce jour-là" précise le quotidien. Muriel Pénicaud a ensuite revendu l'immense majorité de ses actions (52220), à 58,41 euros l'unité. Dans le détail, les actions ont été achetées pour 1.920.932 euros et revendues 3.049.966,54 euros. La différence est de 1.129.034,54 euros exactement, sans compter les 2 900 stock-options restant alors en sa possession.

"Danone se portait très, très bien. C'est uniquement pour des raisons de rentabilité financière à court terme que ces emplois ont été supprimés" a fustigé sur Europe 1 Jocelyne Hacquemand, secrétaire de la fédération nationale agroalimentaire et forestière CGT. Toujours selon Europe 1, l'entourage de la ministre a indiqué que la levée des "stock-options" de Muriel Pénicaud n'avait, en 2013, rien à voir avec l'annonce du plan de départ.

Lu sur L'Humanité

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