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"La Grèce n'est pas une menace pour l'Europe" affirme Alexis Tsipras, François Hollande appelle au dialogue
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Dialogue

Le premier ministre grec s'est dit déterminé à faire preuve de "dialogue" et de "réalisme" dans ses relations avec ses partenaires européens, lors d'une conférence de presse avec François Hollande, ce mercredi à Paris.

Après Bruxelles ce matin, Alexis Tsipras, le nouveau premier ministre grec, était à Paris ce mercredi après-midi, pour rencontrer François Hollande. Ce dernier a déclaré être en accord avec son homologue grec pour que l'Europe montre plus de solidarité et oeuvre en faveur de la croissance.

Tout en rappelant la nécessité de respecter les règles européennes, le chef de l'Etat français a affirmé que le dialogue entre la Grèce et ses partenaires de l'Union Européenne devait déboucher sur un accord. Alexis Tsipras a lui aussi évoqué la nécessité de trouver "un accord qui donnerait plus de temps et un peu de souffle à la Grèce". "Nous ne sommes pas une menace pour l'Europe", a-t-il déclaré, en redisant son désir de travailler de concert avec ses partenaires de l'Union Européenne. "L'avenir européen est notre avenir commun", a-t-il insisté. "Nous devons tous travailler en respectant les règles européennes",  mais "tous les pays doivent travailler sur un pied d'égalité", a tempéré Alexis Tsipras. "Il n'y a pas des propriétaires et des locataires", a-t-il ajouté.

De son côté, François Hollande a prôné le "respect des règles européennes et des engagements pris". Selon lui, "cela s'impose à tous, y compris à la Grèce"; Le président de la République a souhaité un "dialogue entre la Grèce et ses partenaires européen" et ce, "en vue de trouver un accord". 

Le premier ministre grec a entamé une tournée européenne, après la victoire de son parti Syriza aux élections législatives, dimanche 25 janvier dernier, afin de convaincre ses partenaires européens d'accorder à la Grèce un allègement de sa dette. Il a rencontré ce mercredi matin à Bruxelles le président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker.

Lu sur le Figaro

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