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"Je n'ai aucune compassion pour les personnes qui sont mortes et qui dessinaient le prophète"
©Reuters

Témoignage

Lors d'un débat avec leur professeur, des élèves du 95 justifient l’attentat contre Charlie Hebdo.

"De nombreuses personnes mettent sur leur avatar Facebook "Je suis Charlie". Moi j'ai marqué "Je ne suis pas Charlie". Je n'ai aucune compassion pour les personnes qui sont mortes et qui dessinaient le prophète. Aucune", a déclaré un élève du Val-d'Oise à son professeur. C'est ce que rapporte l'enseignant qui a témoigné  au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC.

Ses élèves ont souhaité revenir sur l’attentat contre Charlie Hebdo pour dire qu’ils n’acceptent pas qu’on blasphème le prophète Mohammed et que l’assassinat était justifié. "Mes élèves condamnent l'assassinat d'une manière général mais les justifient. Ils n'admettent pas qu'on puisse caricaturer leur prophète", raconte l'enseignant en lycée professionnel. "Ils ne comprennent pas que l'on puisse caricaturer le prophète et après se plaindre d'être assassiné", ajoute-t-il.

Le professeur tout en disant ne pas vouloir stigmatiser, précise que ces idées concernent une partie de ses élèves "d'origine extra européenne".

Quand Jean-Jacques Bourdin tente de minimiser les propos des élèves, l'enseignant répond : "Ils ont du mal à ne pas le justifier. Je dois admettre que dans nos établissements la laïcité elle n'existe plus. Nous avons une jeunesse en perdition. On a une jeunesse qui parfois ressent une certaine haine envers la France. Ils n'admettent pas, ne se reconnaissent pas dans ses valeurs, notamment la liberté d'expression. Malheureusement dans certaines de mes classes ce n'est pas minoritaire. "

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