Crainte
"Cette primaire, je ne suis pas certain de la gagner" aurait confié Manuel Valls
Désormais propulsé comme "présidentiable", le Premier ministre préférerait passer son tour pour la prochaine élection.
La gauche a-t-elle déjà actée la défaite en mai prochain ? En tout cas, Manuel Valls ne semble pas vraiment pressé de jouer les candidats de substitution, dans le cas où François Hollande renoncerait à se présenter. "Cette primaire, je ne suis pas certain de la gagner. Et de toute façon, Hollande me collerait Ségolène Royal dans les pattes" explique le chef du gouvernement à ses proches, dans des indiscrétions du Point.
Il faut dire que le Premier ministre est parfaitement lucide des difficultés que va rencontrer le parti socialiste pour cette prochaine élection présidentielle. Le mauvais bilan de l'exécutif pourrait faire reporter les votes des socialistes vers l'aile gauche du parti ou vers Jean-Luc Mélenchon. Les autres pourraient être tentés par une candidature d'Emmanuel Macron voire se diriger vers Alain Juppé. De son côté Manuel Valls s'intéresse à… 2022 ! Une option affirmée auprès de ses proches, toujours selon le Point, et esquissé dans le livre "Un président ne devrait pas dire ça."
Reste à savoir s'il saura résister aux multiples sollicitations dont il fait l'objet depuis quelques semaines. Ce lundi matin, le patron du parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, affirmait que le chef du gouvernement faisait partie "présidentiables."
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