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"Arrêtez de pleurer" lance Jean-Christophe Cambadélis aux socialistes
©Reuters

On se secoue !

Dans une interview au JDD, le patron du PS affirme que "rien n'est joué" pour François Hollande en 2017.

Entre une gauche frondeuse et un ministre de l'Economie électron libre, le parti socialiste n'a jamais été aussi divisé. Fidèle de François Hollande, Jean-Christophe Cambadélis garde le moral. "Mais le pays, c’est autre chose" explique-t-il au JDD. "Nous vivons une situation bonapartiste sans Bonaparte. La France va économiquement mieux, socialement mal et politiquement très mal." Selon lui, "la fragmentation est partout, et le désir nulle part. Le pays est saisi par une frénésie de déconstruction."

Sa cible du moment, c'est évidemment Emmanuel Macron, qui "s’imaginait en Sully, il ne faudrait pas qu’il finisse en Brutus, comme certains l’y poussent." Pour le patron du PS, "sa campagne lui échappe. Car la placer sous l’égide de "ni droite ni gauche" ne peut pas être un avenir pour la gauche."

Dans ce contexte, il apporte de nouveau son soutien à François Hollande. D'abord en enterrant, à demi-mots, la primaire de gauche. "J’étais favorable à la primaire de toute la gauche. Mais à partir du moment où on dit 'primaire de toute la gauche sans Hollande', on est dans une contradiction." Surtout, en affirmant que "rien n'est joué" pour le chef d'Etat. "Face à une droite qui s’extrémise et une ultra-gauche qui ne veut pas gouverner, il y a un espace pour le candidat socialiste" insiste Jean-Christophe Cambadélis. "Et le pays ne veut ni de libéralisme radical ni de l’extrême droite. François Hollande est au centre du renouveau français en protégeant les Français et en modernisant la France. La seule ligne praticable, c’est la sienne : celle d’un réformisme juste. J’appelle donc les socialistes à se retrousser les manches et, pour commencer, à arrêter de pleurer."

Lu sur Le JDD

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