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Elisabeth Borne prononcera son discours de politique générale le mercredi 6 juillet.
Elisabeth Borne prononcera son discours de politique générale le mercredi 6 juillet.
©Ludovic MARIN / AFP

Chiche !

Il se peut que la question ne soit pas posée tant votre réponse est prévisible !

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le 6 juillet, Elisabeth Borne prononcera devant le Parlement son discours de politique générale. Le décret qui l'annonce a paru au Journal Officiel mais -et c’est une première- il ne mentionne pas un vote de confiance. 

Il s’agit pourtant d’une tradition démocratique. Même si ce n’est pas une obligation. Du côté des oppositions, on proteste contre ce jamais vu. C'est de bonne guerre… 

Le contenu du discours d'Elisabeth Borne est parfaitement prévisible. Il mentionnera à maintes reprises le nom du bien-aimé et génial président de la République qui transformera la France en pays de cocagne où tout le monde sera heureux.

Mais le résultat du vote de confiance n’est pas acquis, les macronistes n’ayant pas la majorité à l'Assemblée. Et de toute façon -les mélenchonistes, les lepénistes et Les Républicains étant très remontés- il s’annonce sanglant et houleux. 

Une configuration explosive pour le gouvernement ! Olivia Grégoire, la porte-parole d’Elisabeth Borne, a tenté d’en sortir par une pitoyable pirouette : "aucune décision n’a encore été prise. Et même si la question de confiance n’est pas citée dans le décret, ça ne veut pas dire qu’elle ne sera pas posée", a-t-elle déclaré. Chez les Normands, on dit ça autrement : "p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non".

Du côté d’Horizons, le mouvement d’Edouard Philippe, on insiste pour que la question soit posée. Car on redoute une motion de censure et en tout cas un débat encore plus sanglant. L’ancien Premier ministre a fait savoir à plusieurs reprises qu'il était un "homme libre". Libre d’emmerder Macron ? 

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