Violences place de la République : le fascisme s'habille aujourd'hui en rouge et en noir…<!-- --> | Atlantico.fr
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Des violences ont eu lieu place de la République à Paris.
Des violences ont eu lieu place de la République à Paris.
©Reuters

Les grilles des égouts sont ouvertes

On a vu hier le vrai visage de l'extrême gauche française. Un visage déformé par la haine.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Pendant longtemps le fascisme eut la couleur brune. Il reposait sur deux pulsions (il ne s'agit pas ici de son analyse historique) : la violence et la force. Pas de confrontation verbale avec l'adversaire : il fallait juste le frapper. Dans un sens plus large le fascisme s'assimilait à un comportement. Selon l'excellente définition d'un philosophe ami à moi un homme qui battait son chien et hurlait comme un malade sur ses enfants était un fasciste.

Des comme ça on en a vu des centaines place de la République lors de la manifestation contre le réchauffement climatique. Nourris à deux mamelles qui sont la haine et la brutalité. On a lancé des pierres et des bouteilles sur les CRS. Plutôt banal. Mais on a aussi arraché un drapeau français qui était là en hommage aux victimes du 13 novembre. Et les bougies allumées en signe de deuil et de respect pour les assassinés ont servi de projectiles contre les forces de l'ordre. A vomir.

Ces manifestants-là n'avaient rien de brun. Au contraire ils s'époumonent à crier dès que possible : "le fascisme ne passera pas !". Voilà comment de vrais fascistes se donnent bonne conscience sous le regard hébété de la gauche tétanisée parce qu'ils sont plus à gauche qu'elle. Les chemises brunes ont disparu. Ou rétréci au lavage. Dorénavant elles sont rouges, du rouge de la révolution, ou noires, du noir de l'anarchie.

Les scènes répugnantes qui se sont déroulées place de la République sont révélatrices d'un glissement accéléré de l'ultra gauche française vers les égouts. Elle y retrouvera là bas les rats qui sont ses cousins de pensée. La gauche, la gauche classique, gouvernementale ferait bien de ne pas s'y laisser entrainer. Pour le moment elle se contente de répéter : "à bas le Front National". Ce parti est qualifié par elle de fasciste. C'est la meilleure façon de ne pas voir que les fascistes ont maintenant élu domicile à gauche.

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