Une fillette en Afghanistan vaut 1900 euros !<!-- --> | Atlantico.fr
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Des enfants attendent de remplir des jerrycans d'eau à Kaboul, en Afghanistan, le 22 janvier 2022.
Des enfants attendent de remplir des jerrycans d'eau à Kaboul, en Afghanistan, le 22 janvier 2022.
©MOHD RASFAN / AFP

Écœurant 

On peut trouver scandaleux le silence de nos féministes occidentales. 

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Une effroyable famine sévit dans ce pays de 38 millions d’habitants. On y meurt de faim. Or pour ne pas mourir de faim, on vend ce qu’on a. 

Et quand on n'a plus rien à vendre, on vend les petites filles. Elles se négocient selon leur âge et leur beauté, aux alentours de 1900 euros. Mais ce prix va sans doute chuter car l’offre, compte tenu de la famine, est plus forte que la demande. 

Ce commerce répugnant n’est pas entièrement du fait des Talibans. Il relève d’une tradition ancestrale et de surcroît est légitimé par certains exégètes ou étudiants du Coran. Dans un reportage filmé par CNN, on peut voir un Afghan vendre sa fille de 9 ans à un homme de 50 ans. Montant de la transaction : l’équivalent de 1900 euros. 

Le père un peu honteux dit : « je n’ai pas le choix, je n’ai plus de riz, plus de farine. Je dois la vendre pour nourrir mes autres enfants (il en a 8) ». Traînée de force par l’acheteur, la fillette pleure. Et l’Afghan interviewé ajoute : « je serai peut-être obligé de vendre aussi ma fille de 3 ans ». Elle vaudra moins cher que celle de 9 ans car l’acheteur devra attendre plus longtemps avant de pouvoir la consommer… 

La frustration sexuelle qui taraude en profondeur certains pays arabo-musulmans est source de bien des maux. Et là aussi, il s’agit d’une tradition ancestrale. Lors des guerres de conquête menées sous l’étendard du Prophète, le premier butin c’était les femmes. Et quand les Barbaresques faisaient des razzias sur nos côtes, c’était pour fournir en Françaises leurs harems. 

Car la femme, dans certains endroits de la planète, est un objet. Convoité, désiré et interdit aux autres dès lors qu’on le possède. La burqa qu’on voit parfois dans nos rues est un des signes qui rappellent cet esclavage. 

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Le destin des fillettes afghanes a de quoi soulever le cœur. Ne nous réfugions pas dans un lâche : « c’est comme ça et il faut les accepter tels qu’ils sont ». Il faut crier et crier sans cesse. Si tous les êtres humains se valent en dignité quelle que soit leurs origines ou leur confession, toutes les civilisations ne se valent pas. Il y en a qui sont supérieures à d’autres. Mais souvent elles sont faibles. Celles des Talibans est forte … 

PS : Une équipe de journalistes de Zone Interdite a filmé une école musulmane à Marseille. Dans la classe, les filles sont séparées des garçons. Les filles, des toutes petites filles, sont voilées. Le journaliste s’étonne : « il n’y a quand même pas de danger, il s’agit bien d’une classe de CP ? ». L’enseignante, revêtue d’une burqa, répond : « il faut commencer de bonne heure pour qu’elles s’habituent plus tard à respecter les préceptes de notre religion ». Marseille n’est pas très éloignée de Kaboul !  

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