Un nouveau crime : l’écocide…<!-- --> | Atlantico.fr
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Sandrine Rousseau s'exprimant à la tribune de l'Assemblée nationale.
Sandrine Rousseau s'exprimant à la tribune de l'Assemblée nationale.
©ALAIN JOCARD / AFP

Le châtiment sera sévère

Il figurera dans le Code pénal que rédige Sandrine Rousseau.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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On connaît l'homicide, l’infanticide, le régicide (Henri IV, Louis XVI) et plus récemment le féminicide. Mais le crime d’“écocide” était jusqu’à maintenant scandaleusement ignoré. Grâce à Sandrine Rousseau, cet insupportable oubli est réparé.

Pour elle, “l’écocide” est tout ce qui porte atteinte à la nature et au climat. Comme au Tribunal des Flagrants Délires, mais sans le talent de Pierre Desproges, elle a désigné le coupable.

Il s’agit de Patrick Pouyanné, le patron de Total. Elle indique que ses oléoducs traversent l’Afrique et sont dommageables pour l’environnement. De surcroît, toujours selon elle, elle prive la population locale de nourriture, leur agriculture étant dévastée, Sandrine Rousseau oublie simplement de dire que Total donne du travail à des milliers d’Africains.

Mais dans ce genre de procès, la défense n’a pas le droit à la parole. Notons que des millions d'automobilistes roulent avec du carburant fourni par Total. Ils sont donc complices et en tous cas coupables de non-assistance à nature en danger.

Il y en a un qui a commis une faute encore plus grave : c’est Macron qui a décoré Patrick Pouyanné de la Légion d’honneur. Sandrine Rousseau y voit “un cynisme incroyable”.  

Comment va-t-elle sévir contre le président de la République. On l’ignore. En revanche, on connaît le sort réservé au patron de Total. “Si je suis élue présidente de la République, je le ferais inculpé”, déclare Sandrine Rousseau. L’hypothèse qui voudrait qu’elle soit à l’Elysée paraissant peu plausible, Pouyanné peut dormir sur ses deux oreilles.

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