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Tweet de Trierweiler : 
un vaudeville 2.0 presque normal
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Valérie, c'est du sérieux

En soutenant dans un tweet le dissident Olivier Falorni opposé à Ségolène Royal, la première dame Valérie Trierweiler a créé ce mardi une polémique qui place François Hollande, ex-compagnon de la candidate PS, dans une situation délicate.

Christian Millau

Christian Millau

Grand reporter, critique littéraire notamment pour le journal Service Littéraire, satiriste, Christian Millau est aussi écrivain.

Parmi ses parutions les plus récentes : Au galop des hussards (Grand prix de l'Académie française de la biographie et prix Joseph-Kessel), Bons baisers du goulag et aux éditions du Rocher,  Le Petit Roman du vin, Journal impoli (prix du livre incorrect 2011), Journal d'un mauvais Français (21 avril 2012) et Dictionnaire d'un peu tout et n'importe quoi (Rocher, 2013)

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“Allo , le Samu ? Ici l’Elysée. Venez d’urgence ! Nous avions un Président normal. Voilà maintenant que nous avons une Première Dame …? Comment dire… anormale“

Il y a toujours eu chez les socialistes un don marqué pour le comique. Rappelez -vous, à Alger,  les tomates balancées à la tête du président du conseil Guy Mollet ou plus récemment Lionel Jospin, niant la main sur le coeur, son passé trotskiste. Mais ce coup-ci, Valérie Trierweiler, la seule journaliste dans l’histoire de la République à avoir son bureau à l’Elysée, réussit à nous fourrer, en plein boulevard, au premier acte d’une comédie de Feydeau Une version nouvelle du “Dindon” dont le héros malgré lui se trouve être notre capitaine Flanby, de l’escadre des pédalos, celui là même dont la reine du chabichou, son ex-compagne, Ségoléne, disait-il n’y a pas si longtemps : “Quelqu’un pourrait me dire ce que François Hollande a fait pendant trente ans ?“

Je paierais cher pour me trouver ce soir, mardi 12 juin, sous la couette de ces joyeux duettistes, l’un venant d’apporter son soutien public à la mére de ses fils, l’autre rentrant glorieusement dans le chou de la “réguliére“ qu’elle avait  évincée.

Ambiance …:  “Alors quoi, ça va pas la tête ? Tu as pêté les plombs ! “ “Mais chouchou… Je suis une femme libre. Quand même, j’ai bien le droit de soutenir qui je veux… Dis moi, tu voudrais pas par hasard que je me mette à collectionner les pièces jaunes ?” “Stop , Valie ! Aurais tu oublié ce que tu disais la semaine dernière sur France Info : ”Jamais je ne me mêlerai des affaires de l’Elysée". Maintenant, j’ai l’air de quoi, je te le demande ? Une vraie truffe qui doit tirer la France du gouffre et qui n’est même pas capable de tenir en laisse ses deux bonnes femmes. C’est à vous dégoûter d’être normal. Si cela continue, je me demande si je ne vais pas tourner façon Delanoë".

Il est trop tôt pour écrire le dernier acte de ce merveilleux vaudeville. En attendant, je repense à tout le foin que firent les médias gauchos et bobos quand Nicolas Sarkozy révéla aux Français que cette fois, avec Carla, “c’est du sérieux “. Aujourd’hui, Valérie et son fiancé font plus fort encore : ils invitent 65 millions de Français dans leur chambre à coucher à assister à un historique crêpage de chignon.

Dans mon Journal d’un mauvais Français, j’ai rapporté ma réaction ( “ Pauvre Nicolas … elle va lui faire voir du pays …”) quand Cécilia s’est retrouvée “Première dame “. Valérie…Cécilia …Toutes deux font la paire.

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