Stress 2.0 : les 5 nouvelles formes d’anxiété générées par le web <!-- --> | Atlantico.fr
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La communication à distance, ce n'est pas si simple, cela s’apprend.
La communication à distance, ce n'est pas si simple, cela s’apprend.
©Reuters

Angoisse

Internet nous apporte un lot de nouvelles situations aussi gênantes les unes que les autres avec lesquelles nous devons vivre tous les jours.

L'Internet fête ses 20 ans cette semaine. Depuis que ce nouveau média est arrivé dans nos vies, de nouvelles sources d'anxiété sont apparues. La communication à distance, ce n'est pas si simple, cela s’apprend. Florilège de nos peurs les plus fréquentes liées à l'utilisation du web :

L'envoie et le partage par erreur

Qui n'a jamais mis en copie d'un mail la mauvaise personne ? Qui n'a jamais partagé par erreur une photo ou une vidéo compromettante ? C'est la peur la plus commune aux utilisateurs du net. Sur Internet, un simple clic peut transformer votre réputation et changer radicalement votre destin. Dans ce cas-là, les deux principaux ennemis sont le complètement automatique intuitif que l'on retrouve dans les barres de recherche et d'adresse email et les boutons de partage associés aux différents réseaux sociaux situés très souvent en dessous des contenus. Gare à vous ! Faites bien attention en remplissant l'emplacement destiné aux adresses emails et tenez bien fermement votre souris quand vous surfez des "sites compromettants", un accident est si vite arrivé...

L'envie irrépressible de suivre "la chaîne des liens"

Suivre la "chaîne des liens" (en Anglais, Link Chain) caractérise le fait de consulter un article, cliquer sur un lien présent dans cet article, lire le contenu qui suit, cliquer sur un lien dans ce nouveau contenu, pour atterrir à nouveau sur une autre page web, etc, etc... Finalement, la spirale ne s’arrête jamais et l'internaute, qui était parti d'un article sur le désormais célèbre "allo" de Nabilla se retrouve en quelques minutes, et quelques clics, à l'intérieur d'un fichier Word expliquant la physique quantique aux néophytes... La chaîne de liens est à l'origine de bien de pertes de temps, autant dans le milieu privé que professionnel, mais elle demeure aussi une excellente manière de découvrir de nouveaux univers. A consommer avec modération !

Une nouvelle maladie sociale, le "C'est de moi dont ils parlent !?!"

C'est un sentiment que tout le monde a au moins une fois connu dans sa vie. En lisant un commentaire désagréable sur un réseau social, qui ne sait jamais demandé si cela le concernait ? Qui ne s'est jamais posé la question de savoir si ce mystérieux collègue qui sentait la transpiration n'était pas en fait lui ou elle ? Le phénomène est accentué par une tendance répandue sur les réseaux sociaux. Beaucoup d'internautes se moquent, révèlent des informations compromettantes sur les gens qu'ils côtoient mais peu osent nommer les personnes concernées. Les commentaires sur les réseaux sociaux sont mystérieux, ambigus, et laissent très souvent la place à des multiples interprétations. Pour un internaute paranoïaque ou mal dans sa peau, cela peut devenir un véritable casse-tête.

Notre confusion quand nous tombons sur les fétichismes sexuels "bizarres" des autres

L'industrie pornographique compte comme une grande partie des sites présents sur la toile. Les catégories et les sous-catégories fleurissent un peu partout. Certaines peuvent apparaître plus étranges que d'autres et l'étonnement de voir à quel point elles sont populaires sur la toile a souvent le don de nous perturber. On ne parle pas ici des fétichismes plutôt classiques, comme le port du cuir par exemple. Il existe une ribambelle de fétichismes moins traditionnels, et certains d"entre eux peuvent même se pratiquer tout habillé. Sur Cracked.com, le journaliste David Wong liste quelques exemples de ces fétichismes... pour le moins originaux : la vorarephilie, dont les adeptes se surnomment "vore", est un fantasme qui consiste en une excitation sexuelle à l'idée de manger ou de se faire manger par un autre individu. D'autres fétichismes incroyables ont la part belle sur le net : les vidéos de femmes en train d'éclater des ballons de baudruche sont par exemple très populaires sur Youtube...

La peur du "quart d'heure de gloire" involontaire

Internet fait et défait des réputations tous les jours via les nombreux sites de partage de contenus qui raffolent des détournements de photos qu'on appelle aujourd’hui "mème". Un message posté sur le site Reddit, avec la photo d'un coureur souriant au passage de la ligne d'arrivée d'un marathon, a été partagée, commentée et détournée des milliers et des milliers de fois par les internautes. Le coureur à pied est désormais célèbre dans le monde entier grâce à son surnom "Ridiculously Photogenic Guy" (en français, le "mec ridiculement photogénique"). 

Les exemples de "quart d'heure de gloire" involontaires sont nombreux. Pour ce sportif, le mème est plutôt flatteur. Seulement, pour la grande majorité des personnes touchées par le phénomène, il s'accompagne de moqueries excessives qui ont parfois des conséquences dramatiques allant de la dépression, au licenciement et même jusqu’au suicide.

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