Soulèvements de la Terre et consorts tentent de braquer la démocratie française : quel sort réserver à leurs soutiens politiques ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Des manifestants arrachent des plants pour les remplacer par des graines de sarrasin dans une serre expérimentale à Saint-Philbert de Grand Lieu lors d'une manifestation à l'appel des Soulèvements de la Terre, le 11 juin 2023.
Des manifestants arrachent des plants pour les remplacer par des graines de sarrasin dans une serre expérimentale à Saint-Philbert de Grand Lieu lors d'une manifestation à l'appel des Soulèvements de la Terre, le 11 juin 2023.
©SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP

Appels au soulèvement et hystérisation des débats

Les Soulèvements de la Terre, menacés de dissolution, et d'autres groupuscules écologistes se revendiquent de la désobéissance civile. Leurs actions ne s'apparentent-elles pas à un appel à l'insurrection ? Alors qu'une partie de la gauche soutient ces mouvements, la parole politique des élus et des partis peut-elle canaliser cette colère et le risque d’éco terrorisme ?

Eddy  Fougier

Eddy Fougier

Eddy Fougier est politologue, consultant et conférencier. Il est le fondateur de L'Observatoire du Positif.  Il est chargé d’enseignement à Sciences Po Aix-en-Provence, à Audencia Business School (Nantes) et à l’Institut supérieur de formation au journalisme (ISFJ, Paris).

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Drieu Godefridi

Drieu Godefridi est juriste (facultés Saint-Louis-Université de Louvain), philosophe (facultés Saint-Louis-Université de Louvain) et docteur en théorie du droit (Paris IV-Sorbonne).

 
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Atlantico : Alors que Les Soulèvements de la Terre font face à des menaces de démantèlement, qui sont-ils vraiment, quelles sont leurs revendications ? 

Eddy Fougier : Selon un rapport des services de renseignement, qui a été publié dans la presse, le mouvement des Soulèvements de la Terre a été créé en 2021 par des d'éléments radicaux de l'ultra-gauche au sein de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Ceux-ci ont cherché à articuler une vision radicale de l'écologie avec des luttes locales. Au fil du temps, ils ont rallié différents mouvements et associations, ce qui leur a permis de devenir un fer de lance de l'écologie radicale en France.

Quels sont les soutiens de ces groupes écologistes radicaux parmi les partis et les élus français ?

Eddy Fougier : Il y a plusieurs constats qui ont conduit à des désillusions quant à l'impact des écologistes sur la politique. On peut citer la démission de Nicolas Hulot, ainsi que les critiques sur la candidature de Yannick Jadot en 2022. De plus, certaines actions menées par des militants écologistes, y compris la désobéissance civile, ont été considérées comme inefficaces. Face à ces constats, de nombreux écologistes estiment qu'il est nécessaire d'adopter des actions plus offensives et des revendications plus radicales pour bloquer ou détruire des infrastructures. Cela crée sans aucun doute des tensions au sein des partis politiques et des syndicats, qui tentent de s'adapter mais se sentent souvent mal à l'aise face aux actions les plus radicales.

Certains élus ont exprimé leur soutien aux Soulèvements de la Terre, mais ils se posent des questions quant aux actions violentes et aux méthodes employées. La climatologue Valérie Masson-Delmotte qui a apporté son soutien récemment au groupe quand il a été menacé de dissolution après Sainte Soline a critiqué les actions menées à Nantes. Mais dans le même temps, il y a chez certains une sorte de "pensée unique de l'écologie"  qui consiste à dire que le seul moyen de lutter de façon efficace contre le dérèglement climatique, c'est d'en venir à des actions de type Soulèvements de la Terre,

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Des élus d'Europe Écologie Les Verts ont été présents lors d'actions de destruction près de Nantes ou à Sainte Soline, ce qui soulève des interrogations sur leur positionnement. Ils doivent se demander jusqu'où ils sont prêts à aller au nom de l'urgence climatique et s'ils sont disposés à soutenir des actions illégales ou violentes. C'est un sujet sur lequel ils doivent certainement réfléchir en interne, même s'ils ne l'expriment pas publiquement.

Il y a une sorte de piège effectivement pour beaucoup d'hommes politiques comme pour beaucoup de personnes qui s'expriment dans l'espace public, qui consiste à ne pas vouloir critiquer publiquement ce type d'action, par peur d'être taxé de climato-scepticisme.  

Drieu Godefridi : Quand j’ai publié ‘L’écologisme, nouveau totalitarisme’, en 2019, je fus accablé de messages de politiques et intellectuels sur le ton ‘Mais, quand même, vous exagérez ! Bien sûr, les écologistes ont tendance à faire montre d’une forme d’intransigeance, mais totalitarisme ! Comme vous y allez !’ À peine quatre années plus tard, la normalisation — les Américains parlent de mainstreamization — de la violence écologiste est bien engagée. Si la violence de l’extrême gauche, dans les années 70 du siècle dernier, avait quelque chose de honteux, et qu’elle était présentée comme dernier recours, la violence des groupes et mouvements écologistes est tout au contraire proclamée, et de première ligne. Parce que la violence écologiste s’ennoblit d’une cause qui ne souffre ni discussion, ni contradiction : sauver la Planète, l’humanité, les générations futures, la biodiversité. Bref, tout. C’est le meta-sauvetage ; le retour de Noé. Que valent les exécrables prétentions au respect de la propriété d’un vil agri-pollueur, ou de la personne d’un ignoble vandale en 4x4, face à la grande préservation de Tout ! La démocratie, fi ! Quand il s’agit de survivre !

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Les soulèvements de la Terre et d'autres groupuscules se revendiquent souvent de la désobéissance civile. Mais jusqu'à quel point cette désobéissance civile devient-elle un appel à l'insurrection ? Où se situe la limite selon la loi ? Dans quelle mesure une partie de la classe politique la soutient-elle tacitement ?

Eddy Fougier : J'utilise une typologie existante pour classifier les actions de ces mouvements, basée sur leur rapport à la légalité et à la violence. Certaines actions sont légales et non violentes, comme les grèves ou les manifestations autorisées par la préfecture. D'autres sont illégales mais non violentes, comme les actions de désobéissance civile, par exemple lorsque Extinction Rébellion a bloqué la place du Châtelet à Paris. Lorsque les actions sont à la fois illégales et violentes, comme l'intrusion dans une propriété suivie de destructions ou de dégradations, on dépasse le cadre de la désobéissance civile. Cependant, la frontière n'est pas toujours claire, comme dans le cas des fauchages d'OGM où la désobéissance civile était revendiquée par les Faucheurs, mais où il a pu y avoir aussi des actions de nuit impliquant des intrusions et des dégâts dans des centres de recherche par exemple. En observant les mouvements actuels, on constate néanmoins une radicalisation croissante, avec de nombreux militants d'Extinction Rébellion qui rejoignent les soulèvements de la Terre en recourant à des actions illégales et violentes, comme cela a été le cas à Bouc-Bel-Air dans les Bouches-du-Rhône en décembre dernier contre une usine Lafarge.

Drieu Godefridi : Le droit à la désobéissance civile présente cette caractéristique intéressante, d’un strict point de vue juridique, de ne pas exister. Il n’existe pas, en droit français ni européen, de droit à la désobéissance civile. Ce qui n’est guère surprenant, dans la mesure où l’énoncé et le concept même de ce ‘droit’ est la négation de l’état de droit démocratique. Qu’adviendrait-il de l’état de droit si, demain, des millions de Français désobéissaient civilement au payement de l’impôt — particulièrement oppressif, il est vrai ? Quels cris d’effroi ne pousseraient pas Le Monde et Libération face à des armées de désobéissants civils déconstruisant systématiquement la totalité des radars routiers, au motif que ces engins leur confisquent l’obole que leur laisse l’impôt ? Par ailleurs, la définition d’un droit est d’être porté devant les tribunaux, et non imposé par la violence. C’est parce qu’ils se savent non fondés en droit que les terroristes écologistes recourent à la violence. Le vrai est que la désobéissance civile n’est que l’habillage hâtif d’un droit à la violence contre les personnes et les biens, dans le chef de l’extrême gauche, avec la complicité active d’une large frange de la presse.

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La cause écologiste telle que décrite et défendue par ces groupes et leurs alliés est-elle compatible avec une démocratie ?

Eddy Fougier : La question soulevée est en effet d'ordre démocratique. Pour moi, la démocratie consiste à gérer pacifiquement les tensions inhérentes à une société, à réguler pacifiquement les désaccords qui existent. Lorsque cette régulation pacifique échoue, on assiste à l'utilisation de la violence ou à des passages en force. Malheureusement, j'ai le sentiment que nous nous dirigeons de plus en plus vers cette logique, pas seulement du côté des écologistes. On a pu l'observer aussi lors de la réforme des retraites. Pour diverses raisons, au nom de l'intérêt général, de l'intérêt de la planète et de l'urgence climatique, on estime ne plus avoir le temps de passer par les processus de dialogue et de concertation habituels. On passe donc à l'action en détruisant, en dégradant, en sabotant, notamment dans la société civile. Cette tendance ne concerne pas uniquement les mouvements écologistes, on retrouve également une telle tentation du passage en force au sein de La France Insoumise, du Rassemblement National et chez Emmanuel Macron. C'est une évolution préoccupante du point de vue démocratique, qui reflète une déconnexion entre l'intérêt général et la majorité. On se présente comme les porte-parole de l'intérêt général et les mandataires des intérêts de la planète et de la biodiversité. Et même si nous ne disposons pas d'une majorité (politique ou sociologique), cela ne nous empêche pas d'agir, de bloquer ou d'imposer une alternative. C'est une tendance générale inquiétante.

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Drieu Godefridi : La cause écologique est acceptable dans une démocratie. L’écologie est une science, la science du rapport de l’homme à la nature. Il est important de nous éclairer des enseignements de cette science, pour réinventer constamment l’équilibre délicat entre l’homme et la nature, sans nier le primat ontologique du premier (définition de l’humanisme). L’écologisme, en revanche, définit une idéologie totalitaire, qui légitime par avance la violence, aussi vrai qu’il s’agit de défendre « la Planète » contre un haïssable virus, l’Homme. Comme idéologie, l’écologisme se caractérise par son extrême pauvreté intellectuelle, et par sa légitimation de la violence. Des auteurs tels Hans Jonas, père spirituel de l’écologisme contemporain, sont explicites : il s’agit d’instaurer une dictature écologiste. « Bienveillante », ajoute le plaisant Teuton. L’histoire en témoigne.

Face à l'absence de rationalité scientifique et aux solutions illusoires proposées par certains politiciens, que faire ?

Eddy Fougier : Il y a tout d'abord quelque chose qui interroge : les écologistes, comme Greta Thunberg, disent qu'il faut écouter les scientifiques et, du côté des ingénieurs et des industriels, on se plaint de l'irrationnalité ambiante et du rejet de la science... par les écologistes. Cela signifie que l'on tend à s'appuyer de part et d'autre sur la science quand cela nous arrange. Or, celle-ci n'est pas là uniquement pour trancher les controverses qui peuvent exister sur le climat, les pesticides, les OGM ou l'énergie nucléaire. Même si c'est aux politiques, aux gouvernements de jouer un rôle décisif dans la lutte contre le dérèglement climatique, aux côtés d'autres acteurs majeurs comme les grandes entreprises par exemple, il me paraît tout de même très dangereux d'idéologiser et de politiser à outrance un enjeu comme le climat, comme on peut le voir malheureusement aux Etats-Unis. Pour moi, critiquer les actions des Soulèvements de la terre, ce n'est en aucun cas être climatosceptique.

Comment concilier la liberté de pensée avec la préservation des institutions, de l'ordre juridique et des libertés que ces groupes et politiciens cherchent à bafouer ?

Eddy Fougier : Il y a deux points qui me paraissent importants à souligner. Le premier est qu'EELV n'est pas la version politique du GIEC. Si l'on ne peut qu'être d'accord sur les constats établis par le GIEC et même sur les solutions que ses experts préconisent, comme ce fut le cas dans un rapport publié en mars 2022, en revanche, il n'y a aucune raison de penser que la seule voie pour atténuer le dérèglement climatique soit celle préconisée par les ONG environnementalistes ou par EELV. On le voit bien par exemple à propos du nucléaire civil. Je pense qu'il faut sortir de cette "contre-pensée unique" qui stipule qu'il n'y a pas d'alternative possible à l'écologie telle que la prône EELV, Greenpeace ou d'autres si l'on veut atténuer le réchauffement, et donc qu'entre EELV (ou Greenpeace) d'un côté et l'inaction climatique de l'autre, il n'y a rien. Le second point est que les écologistes politiques ou de la société civile s'interrogent rarement sur l'efficacité de leurs actions : parviennent-elles réellement à éveiller les consciences (par exemple en menaçant de jeter de la purée de tomate sur un tableau dans un musée ou bien en détruisant du muguet et des salades en plein champ) ? Et si ces consciences sont éveillées, est-ce que cela débouche vraiment sur des changements de comportements ? C'est loin d'être certain. Or, comme cela ne marche pas, certains peuvent être tentés par l'injonction, la culpabilisation, le "name & shame", la réglementation, la sanction judiciaire, voire le passage en force pour bloquer ou bien pour détruire. A mon avis, il faut se poser sérieusement la question de la manière d'amener la population à changer de comportement, ce qui me paraît nécessaire en l'occurrence. Beaucoup de travaux existent sur le sujet. Mais, le sentiment d'urgence selon lequel "on n'a pas le temps" conduit de nombreux mouvements et des politiques à les ignorer totalement et à avoir toujours les mêmes réflexes inefficaces. 

Drieu Godefridi : Les extrémistes vociférant n’ont que le courage de leur nombre, comparable à cette bande d’amis éméchés qui s’enhardissent à mesure qu’avance la soirée. Que les atteintes aux personnes et biens soient systématiquement réprimées par la police et Parquet, comme il sied dans un régime de droit, et l’on verra ces mouvements revenir naturellement aux canaux d’expression démocratiques, respectueux des opinions et droits d’autrui.

Que faire quand les politiques reprennent des arguments issus de leurs rangs sans rationalité scientifique et avec des solutions qui n’en sont que de manière illusoire ?

Drieu Godefridi : On ne pourra pas retarder indéfiniment le traitement judiciaire sérieux du problème écologiste. La compétence du Parquet national antiterroriste me semble s’imposer d’autant plus naturellement que la violence écologiste est purement politique et qu’elle vise, par définition, à intimider les citoyens récalcitrants et forcer les pouvoirs publics. Soit la définition du terrorisme. En Allemagne, des militants de l’organisation terroriste écologiste Letze Generation viennent d’être condamnés, après une campagne d’une extrême violence, allant jusqu’au tabassage de personnes soupçonnées de relever de ‘l’extrême droite’. L’une de leurs victimes s’est avérée étrangère à la politique. De l’inconvénient du lynchage.

Comment faire en sorte que la parole politique des élus et des partis puisse malgré tout canaliser la colère et le risque d’éco terrorisme qui s’exprime mais sans le faire flamber ?

Eddy Fougier : Il est essentiel d'aborder ce défi à deux niveaux. Tout d'abord, il faut rappeler les limites, notamment celles fixées par la loi, afin de déterminer ce qui relève de la légalité et de la violence. Le débat sur la violence est complexe, mais la loi définit clairement ce qui est considéré comme violent. Cependant, il ne suffit pas de se contenter de réprimer les soulèvements populaires. Il est également nécessaire de mettre en place des politiques visant à atténuer les effets du dérèglement climatique. Il faut agir à ces deux niveaux : respecter la loi et prendre des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Drieu Godefridi : L’appel récent de Sandrine Rousseau à la violence entre de plein pied dans le champ du droit criminel français. Inciter à la commission de délits et de crimes est un délit. La circonstance que l’auteur de cet appel soit plus ou moins « stupide », comme on le lit souvent, ou « pittoresque », n’est pas une cause d’excuse ou de non-imputabilité (ce ne le deviendrait que s’il était prouvé par une expertise psychiatrique que Madame Rousseau souffre d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement). N’oublions pas que les appels publics à la violence sont entendus par des gens qui les prennent au sérieux. En 2002, le probable futur Premier ministre des Pays-Bas, Pim Fortuyn, était abattu en pleine rue de sang-froid par un écologiste d’extrême gauche (à Hilversum). Cet acte abominable inaugure le terrorisme écologiste au XXIème siècle.

Quel est le pire risque : la lâcheté et le laxisme ou une fermeté excessive envers ces groupes et leurs relais politiques ?

Eddy Fougier : Les deux comportent des risques importants. Le laxisme, comme illustré par l'exemple de Notre-Dame-des-Landes, où des actions illégales ont été commises sans véritables sanctions au final, conduit à l'inefficacité. Les activistes ont finalement obtenu la victoire avec l'abandon du projet après un processus de concertation et même l'organisation d'un référendum local. C'est un contre-exemple à éviter. Et un "modèle" à suivre pour les mouvements de contestation. Ce n'est pas un hasard si les Soulèvements de la terre se sont formés à Notre-Dame-des-Landes. D'un autre côté, la fermeté excessive, comme illustrée par l'épisode de la tentative de dissolution des soulèvements de la Terre, a également été contre-productive. Cette décision n'a pas pu être mise en œuvre à ce jour, mais elle a donné une notoriété et une forme de popularité aux mouvements dans certains milieux. Il est donc essentiel de trouver un équilibre entre le laxisme et l'approche tout répressive, en évitant les actions qui alimentent les tensions et les violences.

Drieu Godefridi : L’application du droit, dans un ordre démocratique de droit, n’est jamais l’expression d’une lâcheté. Elle est sa noblesse et sa définition. Les Français ne se reconnaissent pas dans le discours extrémiste des écologistes : les résultats électoraux des Verts en témoignent. Accablés par les crises successives, les Français accueilleraient avec soulagement, me semble-t-il, la répression juste et maîtrisée du terrorisme écologiste contre les personnes et leurs biens.

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