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Educationil y a 6 heures
Des manifestants lèvent leurs mains enduites de peinture rouge pour symboliser le sang alors qu'ils participent à une manifestation devant l'Institut d'études politiques (Sciences Po Paris) occupé par des étudiants, en soutien aux Palestiniens, à Paris, le 26 avril 2024. (Image d'illustration)
Des manifestants lèvent leurs mains enduites de peinture rouge pour symboliser le sang alors qu'ils participent à une manifestation devant l'Institut d'études politiques (Sciences Po Paris) occupé par des étudiants, en soutien aux Palestiniens, à Paris, le 26 avril 2024. (Image d'illustration) © DIMITAR DILKOFF / AFP
Fin d'un mythe

Sciences Po, cette très grande (mais très très moyenne) école

Désorientée depuis la mort de Richard Descoings, l’institution qui voulait devenir le « Harvard à la française » enchaîne les turbulences : succession chaotique de ses dirigeants, scandales #MeToo et affaire Duhamel, tensions autour du « wokisme » et de l’occupation de l’amphi Boutmy rebaptisé « Gaza ». À ces crises de gouvernance s’ajoutent la suppression du concours d’entrée, une ouverture sociale mal lisible, la baisse du niveau perçue par les enseignants et un modèle économique dépendant des frais de scolarité des étudiants étrangers. Sciences Po doit désormais restaurer sa réputation et stabiliser sa direction pour éviter que son développement accéléré ne se transforme en déclin durable.

Sciences Po, cette très grande (mais très très moyenne) école

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