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Richard Attias 
s'adapte à l'actualité
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Imprévisible

Printemps arabe, affaire DSK, Fukushima... autant d'actualités fortes qui rendent compliquée l'élaboration d'un événement de réflexion internationale comme le New York Forum.

Yves Derai

Yves Derai

Yves Derai est éditorialiste à Atlantico. Chaque semaine, il écarte les lourds rideaux de velours des palais de la République pour nous en révéler les secrets.

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« Avec l’actualité, on change de programme tous les jours. On a eu successivement le printemps arabe, le tremblement de terre au Japon, la mort de Ben Laden et aujourd’hui, regardez ce qui arrive à Dominique Strauss-Kahn ! »

A un mois de l’ouverture du second New York Forum (NYF) qui se tiendra les 20 et 21 juin prochains, son organisateur, Richard Attias, a confié à Atlantico les difficultés qu’il rencontre au moment où il doit finaliser son programme et arrêter la liste des orateurs. « Il va falloir s’habituer à cette nouvelle donne, poursuit-il, car le monde bouge désormais tout le temps ». Pour illustrer son propos, l’époux à la ville de Cécilia ex-Sarkozy mentionne un événement reporté sine die, la Conférence de Carthage. « Le nouveau gouvernement tunisien m’avait contacté pour monter une conférence sur l’avenir de la Tunisie après la Révolution du Jasmin, sur son redressement économique. Mais le successeur de Ben Ali, M. Ghannouchi, a démissionné très vite et on a tout arrêté ».

Concernant le NYF, Richard Attias s’appuie fort heureusement sur quelques fondamentaux qui ont fait le succès de la première édition. En termes de participants, il va continuer à mélanger les patrons « old school » de grands groupes établis et la nouvelle génération car les uns et les autres ont, selon lui, beaucoup à s’apporter mutuellement. Ensuite, tenir compte de la mondialisation en invitant des Américains et des Européens mais aussi des Chinois, des Indiens, des Brésiliens des représentants des Emirats, etc. Enfin, inscrire à l’ordre du jour des thèmes incontournables : le déclin de la puissance américaine, la priorité de l’emploi avec « un devoir de vérité dans ce domaine » et la nouvelle équation énergétique.

Formellement, les ateliers sont construits en véritables task force, studieux et appliqués. « Les gens ne passent pas leur temps dans les couloirs à échanger des cartes de visite, explique Richard Attias. Chacun a son I-Pad avec une application NYF spécifique qui fait que les participants continuent de former une communauté après le 21 juin. Ils pourront alors envisager tout le business possible ».  Ils pourront aussi s’intéresser, dans les mois qui suivent, au devenir des meilleures idées du NYF qui seront réunies dans un document de synthèse et soumises aux membres du G20, via la présidence française.

Le FMI sera-t-il représenté au NYF ? A l’époque où Richard Attias organisait le Forum de Davos, Dominique Strauss-Kahn figurait parmi les habitués. Cette fois, DSK, quelques jours avant le drame de la suite 2806, avait décliné l’invitation d’Attias. Le 20 juin lui semblait trop proche de l’ouverture du dépôt de candidatures aux primaires socialistes… « J’aimerais bien qu’Olivier Blanchard, chef économiste du FMI, soit là cette année, confie le patron de Richard Attias & Associates, mais je ne suis pas sûr qu’il sera disponible. »

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