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Réactions de l'après-débat : François Hollande estime que "les masques sont tombés"
©STRINGER / AFP

Le jour d'après

Par ailleurs, Ségolène Royal a évoqué le "sérieux et l’efficacité d'Emmanuel Macron face "au vide et à l'incompétence".

  • Les deux candidats ont débattu en direct dès 21 heures sur TF1 et France 2
  • L’économie, la protection sociale, la sécurité, l’Europe, les questions internationales, l’éducation ont été abordés
  • Les échanges ont été souvent agressifs, voire brutaux
  • Emmanuel Macron a été jugé le plus convaincant d’après un sondage Elabe pour BFMTV

>>>> Présidentielle : revivez le très vif débat de l'entre-deux tours entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen

18h00 : fin de ce direct

17h00 : François Hollande estime que "les masques sont tombés" lors du débat 

"Le débat a été pénible à suivre, mais il a été utile parce qu'il est apparu ce que l'on savait déjà, c'est que le projet de Mme Le Pen était non seulement incohérent mais dangereux", a déclaré le chef de l'État sortant devant la presse, lors d'une visite à Alençon, dans l'Orne.

14h30 : Barack Obama annonce son soutien à Emmanuel Macron

L'ancien président américain a annoncé son soutien au candidat d'En Marche sur Twitter. L'élection française "est d'une importance capitale pour l'avenir de la France et les valeurs que nous chérissons, parce que l'avenir de la France importe au monde entier", écrit-il. 

11h15 : La pire audience pour un débat depuis 1974

La pire audience depuis 1974. Le grand débat de l’entre-deux tours entre les candidats Marine Le Pen et Emmanuel Macron a été suivi par 16,5 millions de personnes sur l'ensemble des chaînes qui le retransmettait, soit plus de 60% du public. En 2012, le débat de l’entre-deux-tours avait été suivi par 17.05 millions de téléspectateurs, soit 62.8% du public. Dans le détail, TF1 a rassemblé mercredi soir 8,1 millions de téléspectateurs (32% d'audience) tandis que France 2 en a attiré 7 millions (28% d'audience), soit 15,1 millions de téléspectateurs à eux deux. Viennent ensuite les chaînes d'information en continu.

9h55 - Manuel Valls : "Macron a été à la hauteur"

Pour Manuel Valls, Emmanuel Macron a été "à la hauteur, pugnace, précis, compétent" face à Marine Le Pen, "qui a montré son vrai visage : injure, violence, mensonge, approximation et c'est inquiétant". Invité de CNews, l’ancien Premier ministre a poursuivi :"Demain Emmanuel Macron peut être Président et on l'a bien vu à l'occasion du débat, quand on est face à l'extrême droite le débat n'est pas de même nature. Il y a une responsabilité supplémentaire d'être élu face à l'extrême droite, il doit rassembler et tenir le pays face à la violence de l'extrême droite qui ne va pas disparaître demain mais se poursuivre".

9h20 - "Il était nécessaire que le débat soit sévère" lance Marine le Pen

Au lendemain du débat, Marine Le Pen a estimé avoir "voulu lever le voile sur qui est Emmanuel Macron". Interrogée par RMC, la présidente frontiste a indiqué que "ce débat n'a pas permis d'avoir une idée assez claire de qui est Monsieur Macron. Certes c'est un débat qui s'est déroulé en dehors des codes mais il était nécessaire qu'il soit sévère" car "on est en désaccord sur tout".

8h50 - Emmanuel Macron : "Quand vous vous faites insulter pendant toute une soirée, vous en sortez rarement grandi"

Emmanuel Macron était l’invité de la matinale de France Inter ce jeudi matin. "Je crois qu'il faut débattre avec le Front national. On n'arrive pas à démonter tous les mensonges mais on arrive à tordre le cou à certains." Le candidat a déploré qu’il n'y a pas de Front républicain. C'est la vraie différence avec 2002".  Il est également revenu sur les attaques de Marine Le Pen à son égard. "Quand vous vous faites insulter pendant toute une soirée, vous en sortez rarement grandi", a-t-il indiqué. "Je le subis depuis des mois sur internet sans avoir la possibilité de répondre parfaitement, je voulais être face à cela".

8h28 - Un débat instructif pour Borloo

Au micro de RTL ce jeudi matin, Jean-Louis Borloo, soutien d'Emmanuel Macron a loué un "débat très instructif", car il "a révélé les personnalités des deux candidats", selon l'ancien ministre. "D'un côté, quelqu'un qui faisait des procès et de l'autre, quelqu'un qui proposait des projets".

8h12 - "Désolé de le dire comme ça mais elle racontait n'importe quoi" lance le secrétaire général d'En Marche ! à propos de Marine Le Pen

Invité de France 2 ce jeudi matin, Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement En marche !, a loué le calme de son candidat. "Je trouve qu'il est resté calme, à sa place j'aurais été nerveux." En revanche, il a critiqué sa rivale : "Pour masquer ses lacunes elle choisissait l'agressivité. Désolé de le dire comme ça mais elle racontait n'importe quoi."

7h58 - La presse internationale ne se montre pas tendre

Le reste du monde n'a pas été été pas franchement convaincu par le débat de l'entre-deux-tours. . Les journaux des Etats-Unis ont constaté "une américanisation" du débat. Le "New York Times" estime que le face à face a plus eu l’air d’une "empoignade dans le style de la télévision américaine qu’une discussion raisonnée telle que les Français en ont pris l’habitude", tandis que le "Washington Post" a mesuré la différence entre un débat "d’ordinaire d’habitude sobre et mesuré" et "une rixe à l’américaine" où "les insultes ont volé".

A LIRE AUSSI : "Dialogue de sourds", "pugilat", "venimeux" : la presse internationale plutôt consternée par le débat

7h31 -  Ségolène Royal fustige le "vide et l'incompétence" de la candidate frontiste

Sur Twitter, les différents soutiens des deux candidats ont, sans surprises, loué les performances de leur  champion. Vice-président du Front national, Florian Philippot a jugé que la candidate frontiste était "dans le concret et l'espérance" alors que son rival était "empêtré dans un bilan et des réseaux financiers qu'il tente de faire oublier".

7h15-  Marine Le Pen estime qu'Emmanuel Macron a été "agressif"

Peu après leur prestation, les deux candidats se sont exprimés sur leur ressenti. Marine Le Pen a jugé que son adversaire avait été "agressif". "Il a fait des attaques personnelles, a-t-elle indiqué. "En même temps, c’est la marque de quelqu’un qui a du mal à répondre sur le fond, sur le fond des multiples soumissions qui sont les siennes. Mais moi j’ai l’habitude à la différence de lui. J’ai l’habitude d’être maltraitée, d’être insultée, d’être attaquée à titre personnel. Ça ne m’a pas vraiment déstabilisée, vous l’aurez compris". Et d'ajouter : "La tendance était plus positive pour moi et négative pour lui, j’espère que ça va l’accélérer. Moi je suis un challenger, j’ai tout à gagner"

De son côté, Emmanuel Macron a estimé "avoir essayé d’expliquer le plus clairement, le plus posément possible le projet que je porte pour le pays, et j'ai en même temps essayé de révéler quelques mensonges, qui sont parfois proférés et qui seraient dommageables pour le pays".

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