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High-tech29 janvier 2017
Reuters
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Bonnes feuilles

Quand les robots seront nos chirurgiens, anesthésistes, radiologues, infirmiers…

Réparer l'homme, oui ; l'augmenter, pour quoi faire ? Si, en matière de connaissance, il est « interdit d'interdire », en matière de manipulation, il peut s'avérer nécessaire de refuser certaines retombées des découvertes issues de nos laboratoires et de nos observations. Pour Guy Vallancien, le transhumanisme éclairé s'appuiera sur cinq piliers indissociables : partager les informations afin de décider dans une conscience accrue des enjeux qui concernent notre avenir commun ; participer activement et sans état d'âme au développement de l'intelligence artificielle et à la construction des robots, à la condition qu'Homo Artificialis soit seulement adapté à nos besoins; soulager et réparer celles et ceux qui subissent maladies, traumatismes physiques, psychiques et sociaux innombrables ; refuser catégoriquement les dérives qui tendraient à augmenter l'homme au seul bénéfice d'un surcroît de puissance et de longévité ; et, enfin, promouvoir l'éducation nécessaire pour être en capacité de décider au-delà des seules opinions fluctuantes et irrationnelles. Guy Vallancien mène une réflexion éthique et philosophique sur les dérives de la robotique médicale, et signe un essai érudit qui plaide pour un nouvel humanisme articulé autour de « l'objet numérique à l'intelligence supérieure » que sera Homo Artificialis.

Quand les robots seront nos chirurgiens, anesthésistes, radiologues, infirmiers…

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