Quand Google met en garde ses utilisateurs contre la dangerosité de… Google<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Insolite
Quand Google met en garde ses utilisateurs contre la dangerosité de… Google
©Reuters

Arroseur arrosé

Attention, Google vous signale que son propre site cherche parfois à voler vos informations.

Le potentiel ironique de l’affaire est important. Le moteur de recherche géant possède des outils censés détecter les sites malicieux ou potentiellement dangereux. Mardi matin, le Washington Postconstatait, amusé, que le site "google.com" était signalé comme "partiellement dangereux".

Les journalistes y lisaient également : "certaines pages du site cherchent à installer des logiciels espions sur les ordinateurs des internautes" ; et ce qui est cocasse :  "les pirates de ce site peuvent parfois vous tromper dans le but de voler vos informations".

L’anecdote a, bien sûr, une explication tout à fait rationnelle. Des individus mal intentionnés ont sans doute utilisé les services de Google pour héberger leur contenu malhonnête, et l’outil de vérification n’est pas parvenu à les identifier précisément.

Cela explique également pourquoi l’affaire s’était déjà produite en novembre 2015. A l’époque, d’autres sites qui fleurissent grâce au contenu publié par les utilisateurs, comme Tumblr ou le site de codage GitHub, étaient également signalés comme étant partiellement dangereux.

On pourrait remarquer que cela tend à discréditer l’outil de Google. Mais cette affaire sert surtout à rappeler que la navigation Internet n’est jamais sans risque, même lorsqu’on utilise le site d’une entreprise comme Google.

A retenir, une petite habitude : vérifiez toujours que, lorsque vous consultez un site, il y a un petit cadenas vert à gauche de l’adresse URL. S’il n’y en a pas et que vous souhaitez passer une commande Internet, ne poursuivez pas.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !