Un scandale d’Etat !
Pourquoi n’y a-t-il pas dans le métro d’affiches avec des bisexuels ? C’est inadmissible
Ils ont été oubliés. Et font part de leur colère.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Elles sont là, grandes et émouvantes. « Ma fille est lesbienne », dit un père enlaçant tendrement sa progéniture. « Mon père est gay », dit une fille dans les bras de son géniteur. Mention est faite également, mais trop peu, des trans…
Ces affiches s’inscrivent dans le cadre d’une campagne de lutte contre l’homophobie. Tout roule alors ? Pas du tout ! Car nombreux sont ceux qui protestent contre cette heureuse initiative.
Des hétérosexuels bêtement cisgenres ? Non ! En effet, les hétérosexuels rasent les murs depuis quelques années car ils ont honte de leur orientation sexuelle, si médiocre et si convenue. En outre, elle est estampillée réac.
En conséquence de quoi l’hétérosexuel cherche la rédemption. Quand il entre dans le lit de sa compagne il devient suppliant : « chérie veux-tu que nous changions de sexe ? Tu deviendras un homme et moi je me transformerai en femme ».
Donc l’hétérosexuel s’abstient de la ramener. Les protestations viennent d’ailleurs. De certaines associations LGBT qui crient à la discrimination car les bisexuels ont été négligés dans la distribution. C’est un scandale et même un scandale d’Etat car la campagne est patronnée par Olivier Véran et Elisabeth Moreno.
Nous sommes sûrs qu’ils auront à cœur de prendre en compte les tourments des bisexuels. Ainsi nous verrons bientôt des affiches avec « mon père est bi ». Et « ma fille est bi ».
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