Oyez, oyez braves gens, la plainte déchirante d’un militant de Dernière Rénovation<!-- --> | Atlantico.fr
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Des militants de Dernière Rénovation lors d'une action sur une autoroute.
Des militants de Dernière Rénovation lors d'une action sur une autoroute.
©AURORE MESENGE / AFP

Pathétique

Si vous n’avez pas les larmes aux yeux, c' est que vous êtes sans cœur.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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La rénovation est une noble et belle tâche. On rénove des tableaux. Des vieilles demeures qu’on veut rafraîchir. Des voitures de collection. Tout ça avec doigté et tendresse. 

Les militants de Dernière Rénovation, engagés pour le climat, ne rénovent rien d'autre que leur propre connerie. Elle est sans limite . Mais comme elle s’use avec le temps, elle a besoin d’être régulièrement rénovée.

Leur spécialité, c’est de se mettre sur la route pour la barrer et s’installer sur le périphérique avec le même objectif. Tels des toreros face à un taureau dans l’arène, ils font face à des animaux sauvages nommés voitures. Le taureau sans pitié fonce sur le torero pour l’encorner. 

Mais bizarrement les voitures s’arrêtent pour ne pas écraser les militants de Dernière Rénovation. Il n'empêche que ce n'est pas une activité de tout repos. Il faut braver la pluie, le vent et les frimas de novembre. 

Ces militants sont courageux contrairement à certains de leurs copains qui se contentent de jeter de la soupe sur les tableaux dans les musées. En effet, là-bas la température est clémente…

Un des activistes de Dernière Rénovation a confié sa détresse à BFMTV. “Ce n’est pas marrant d’être tous les jours sur la route”, a-t-il déclaré. Et il a poursuivi : “il y a les gardes à vue, les procès, la violence” !

D'après la vidéo de BFMTV, son visage ne porte pas les traces des coups que lui auraient assénés les brutes policières. Il a conclu avec cet aveu touchant : “que peut-on faire d’ autre ?”. Nous avons la réponse à cette question : rester chez soi. Et se faire une infusion de camomille grâce à une bougie économe de CO2.

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