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On parle beaucoup des féminicides mais pourquoi ce silence sur les infanticides ?
©ALAIN JOCARD / AFP

Un mot abusif et entièrement inventé

Les militantes ultraféministes détiennent la réponse

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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La langue française a un mot pour définir l'assassinat d'un être humain (homme ou femme) : homicide. S'agissant de l'assassinat d'un roi, elle a créé un autre mot : régicide. Ravaillac et ceux qui ont envoyé Louis XVI à la guillotine étaient des régicides. 
Pour les enfants tués un autre mot figure dans cette triste panoplie : infanticide. En effet l'assasinat d'un petit être sans défense a été jugé particulièrement odieux. 
Puis sont venues les furies féministes qui ont créé le mot "féminicide". Elles ont estimé que la mort d'une femme (certes souvent tuées sous les coups de son mari ou de son compagnon) était plus à déplorer que celle d'un homme. À leurs yeux, le mot "féminicide" a l'avantage de rimer avec génocide. 
Il y a 48 h, au festival de Cannes, des militantes ont projeté sur le tapis rouge des marches les noms des 113 femmes assassinées l'année dernière. Du spectacle, du grand spectacle...
D'après des estimations, plus de 220 enfants sont assassinés chaque année. Parfois ils sont tués par leurs mères qui veulent se débarrasser d'une naissance indésirable. Qui en parle ? Qui connait leur noms ? Les cœurs des militantes ultra-féministes ne battent pas pour ces petites victimes. 

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