Emmanuel Macron a effectué une visite en Israël ce mardi.
©CHRISTOPHE ENA POOL / AFP
Des mots justes d’Emmanuel Macron
"Nous sommes unis à Israël par le deuil"...
Bien sûr, mais ce n’est pas suffisant.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
En visite en Israël à Tel Aviv, le président de la République a déclaré "nous sommes unis à Israël par le deuil". Il n’ignore rien en effet des atrocités commises par le Hamas. Elles dépassent l'entendement.
Des femmes enceinte éventrées, des foetus décapités. Face à une telle barbarie, il était nécessaire de rappeler que la France et Israël sont des pays civilisés. Mais d’autres liens que celui du deuil nous unissent à Israël. Israël, comme la France, est une démocratie. La France sait aussi ce qui est arrivé aux Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. La France a une dette à l’égard des Juifs. C’est la France - et en tout cas la police de Vichy - qui, lors de la rafle du Vel d’hiv, a envoyé des milliers de Juifs vers les camps de la mort.
Après son entrevue avec les dirigeants d’Israël, il ira faire un détour obligé à Ramallah pour s’entretenir avec Mahmoud Abbas, le président de l’autorité palestinienne. Lui parlera-t-il des abominations commises par le Hamas ?
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