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Ne regardez pas la Coupe du monde, on connaît déjà le vainqueur (et ce n’est pas la France)
©Reuters

Prévisions

Selon la banque d’affaires Goldman Sachs qui prédit les résultats de la compétition dans un rapport de 75 pages intitulé "The World Cup and Economics 2014", c’est le Brésil qui remportera la compétition face à l'Argentine. La France sera éliminée en quarts de finale.

La Coupe du monde de football débute officiellement le 12 juin prochain. Et pourtant on en connaît déjà le vainqueur si l’on se fie aux prédictions de la banque d'affaires américaine Goldman Sachs. En effet, à croire ces experts financiers pas besoin de se rendre au Brésil, les jeux sont déjà faits, ou presque. Selon leurs analyses qui se basent  un modèle statistique intégrant les résultats d’environ 14 000 matches internationaux disputés depuis 1960, le vainqueur de la compétition devrait être le Brésil. Le pays hôte battra en finale l’Argentine. Le match pour la troisième place opposera l’Espagne à l’Allemagne (avec une victoire de la Mannschaft) 

Quid de la France ? Selon les prévisions de la Goldman Sachs publiées dans un rapport de 75 pages intitulé "The World Cup and Economics 2014", la sélection de Didier Deschamps a de fortes chances de passer les phases de poules, mais  devrait être éliminée en quarts de finale (par l’Allemagne si vous voulez tout savoir)..

Plus précisément, selon leur méthodologie (en anglais), le Brésil a près d'une chance sur deux de l'emporter. L'Argentine suit de loin, à 14,1 %, alors que la France seulement 0,8 %. « Si les performances de l’économie française sont les moins volatiles des 32 participants à la Coupe du monde (...) les performances des Bleus sont erratiques depuis le début des années 1980 », avance Goldman Sachs. La banque d’affaires rappelle ainsi que les Français ont atteint les demi-finales lors des éditions de 1982 et 1986 mais n’ont pas été capables de se qualifier pour la compétition en 1990 et 1994. Les Bleus sont devenus champions du monde un soir de juillet 1998, avant de ne pas réussir à se qualifier pour les huitièmes de finale quatre ans plus tard et de frôler la victoire en 2006 (finale face à l’Italie). Enfin en 2010, l’épisode tragique de Knysna est encore dans toutes les têtes.

« L’équipe de France et le contexte fiscal actuel du pays ont certainement un point en commun : leur imprévisibilité », juge Goldman Sachs qui ajoute que « l’équipe affiche un enthousiasme et une détermination dont elle n’avait plus fait la démonstration depuis un certain temps ».

Quant à la victoire de la Seleçao, Goldman Sachs explique : « Bien sûr, il n’est guère surprenant que l’équipe la plus couronnée de l’histoire du football soit favorite pour remporter une Coupe du monde à domicile ». Goldman Sachs prédit une victoire des Brésiliens par 3 buts à un en finale contre les Argentins. Et pour en arriver à ce stade de la compétition, les joueurs de Scolari vont éliminer auparavant les Pays-Bas, l’Uruguay et l’Allemagne, tandis que l’Argentine aurait fait de même avec l’Equateur, le Portugal et l’Espagne.

Les auteurs de l'étude explique toutefois que leur modèle n’est pas infaillible. Ainsi, pour la Coupe du monde 2010, il prédisait déjà une victoire du Brésil, avec 26,6% de probabilité, alors que la sélection brésilienne a été sortie dès les quarts de finale. Le vainqueur en Afrique du Sud, l’Espagne, n’était donnée que deuxième dans son classement des favoris. Et en 1998, personne ne misait un centime sur l’équipe de France emmenée par Aimé Jacquet. De quoi continuer à rêver.

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